Stalles

Stalles de grande simplicité dans l'église franciscaine de Saint-François, Cassine, Italie.

Les stalles sont les rangées de sièges, liés les uns aux autres et alignés le long des murs du chœur des cathédrales ou églises collégiales et abbatiales, répartissant en deux groupes les chanoines, moines et moniales (ces derniers dans les couvents). Ils se trouvent ainsi divisés en deux chœurs (d'où le nom donné à l'espace lui-même) pour la pratique de la psalmodie, pour les moments de chant alterné ou de récitation alternée, des psaumes et des autres textes de l’office divin. Ces sièges ont la caractéristique de permettre deux positions : ou bien assise ou bien debout (si le siège est relevé), avec appui sur une « miséricorde ».

Elles sont principalement réalisées par une main-d’œuvre qualifiée, les huchiers[1],[2].

Eugène Viollet-le-Duc en donne la définition suivante : « Rangées de sièges qui, placés dans le chœur des églises ou dans les salles d’assemblées, sont destinés aux membres du clergé, aux religieux d’un monastère, à un chapitre, ou même à des laïques réunis en conseil[3]. »

  1. Welleda Muller, « L’art des huchiers, restreint au mobilier liturgique des chœurs (stalles, jubés, autels et retables sculptés, groupes statuaires), en pays bourguignon, flamand et rhéno-mosan, aux XVe et XVIe siècles », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, no 14,‎ , p. 5.
  2. Jacques Baudoin, Normandie Île-de-France. La sculpture flamboyante, Créer, (lire en ligne), p. 37.
  3. « Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle. « Stalle » », sur fr.wikisource.org (consulté le ).

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