Tuerie d'Auriol

La tuerie d'Auriol est l'assassinat de six personnes dans la nuit du au à Auriol (Bouches-du-Rhône) dans la bastide familiale de Jacques Massié. Celui-ci était le chef de la section marseillaise du Service d'action civique (SAC), organisation politique liée dans les années 1960 au gaullisme.

L'adjoint local de Jacques Massié le soupçonnait de vouloir remettre à des mouvements de gauche des dossiers concernant les membres locaux de l'organisation.

La famille de Massié — son épouse, son fils âgé de 7 ans, ses beaux-parents et son futur beau-frère — est assassinée à son domicile, Massié lui-même est tué à son retour.

Par ailleurs, des investigations journalistiques approfondies[1] font apparaître la piste de plusieurs autres victimes l'année précédente, mais celles-ci n'aboutiront pas et resteront pour la justice des affaires non élucidées.

Ce crime, qui émeut la France, devient une affaire d'État. À la demande du président Mitterrand, le gouvernement dissout le SAC le [2].

Les assises des Bouches-du-Rhône ont jugé, en mai 1985 les six accusés dont trois ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, deux à vingt ans de prison et un autre à quinze ans.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Boggio
  2. François Pédron, « La tuerie d’Auriol. Six morts pour un fichier », sur parismatch.com, (consulté le ).

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