Tunnel de lave

Les tunnels de lave les plus accessibles, dans lesquels il est aisé de circuler, peuvent constituer une attraction touristique (ici la caverne Valentine, au Lava Beds National Monument en Californie).
On peut observer sur les côtés d'un tunnel les différents niveaux auxquels a circulé la lave pendant l'éruption, et au plafond, des stalactites de lave qui témoignent de la refusion du toit (grotte de Kazumura).

Un tunnel de lave est formé par une coulée volcanique qui s'est refroidie en surface en formant une croûte solide mais dont le cœur est resté fluide, permettant à la lave de continuer à s'écouler. Lorsque la coulée cesse d'être alimentée par l'éruption, elle se vide et laisse une cavité en forme de galerie. Les tunnels de lave sont associés à un volcanisme effusif (« volcans rouges »), généralement de type basaltique.

Les dimensions des tunnels de lave sont très variables. Sur Terre les plus longs tunnels peuvent atteindre plusieurs kilomètres de développement, avec une largeur et une hauteur de l'ordre de quelques mètres. Des tunnels bien plus grands encore ont été identifiés sur Mars[1] et surtout sur la Lune[2] et sur Vénus[3] : des dizaines de kilomètres de long, des centaines de mètres de large et plus de 100 m de haut.

  1. (en) James W. Richardson et al., « The Relationship between Lava Fans and Tubes on Olympus Mons in the Tharsis Region, Mars », 40th Lunar and Planetary Science Conference,‎ , article no 1527 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  2. (en) « Lunar Lava Tubes Radiation Safety Analysis », Division for Planetary Sciences 2001 meeting, Union américaine d'astronomie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Graeme Melville, Lava tubes and channels of the Earth, Venus, Moon and Mars, University of Wollongong, (lire en ligne).

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