Tympan (architecture)

c'est aussi une roue plaine. Grue, machine élévatoire.

La descente de Croix ornant le tympan du registre supérieur du portail Saint-Alipe de la basilique Saint-Marc à Venise.

En architecture, le tympan (du grec ancien τύμπανον / túmpanon, « tambour ») est la surface verticale triangulaire délimitée par les corniches rampantes et la corniche horizontale d'un fronton. Il désigne aussi l'espace semi-circulaire d'un portail, compris entre le linteau et un arc plein-cintre ou une voûte d'ogive, et également, un panneau menuisé surmontant ce portail[1]. Il est surmonté par des archivoltes.

Le tympan porte souvent des ornements ou des sculptures, étagés sur plusieurs niveaux, ou registres. Il est notamment utilisé pour présenter un bas-relief en façade des églises d’architecture romane ou gothique. Le tympan de la porte principale occidentale, le plus important, présente les dogmes fondamentaux de la foi chrétienne (Christ en majesté, jugement dernier, parousie)[2].

  1. Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, vol. 9, Morel, , p. 332-339.
  2. Marcelle Baby-Pabion, L'Art médiéval en France, Saint-Denis, Éditions Publibook, , 420 p. (ISBN 978-2-342-04874-2, lire en ligne), p. 140.

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