Vol Air France 447 | |||
F-GZCP, l'Airbus A330 d'Air France impliqué, photographié en mars 2007, qui s'abîmera en mer deux ans plus tard. | |||
Caractéristiques de l'accident | |||
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Date | |||
Type | Décrochage en croisière à haute altitude | ||
Causes | Réactions inappropriées des pilotes à la suite du givrage des sondes Pitot | ||
Site | Dans l'océan Atlantique, entre le Brésil et l'Afrique | ||
Coordonnées | 3° 03′ 57″ nord, 30° 33′ 42″ ouest | ||
Site web | BEA Association de victimes |
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Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | Airbus A330-203 | ||
Compagnie | Air France | ||
No d'identification | F-GZCP | ||
Lieu d'origine | Aéroport international de Rio de Janeiro/Galeão, Rio de Janeiro, Brésil | ||
Lieu de destination | Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, Roissy-en-France, France | ||
Phase | Croisière | ||
Passagers | 216 | ||
Équipage | 12 | ||
Morts | 228 (tous) | ||
Survivants | 0 | ||
Géolocalisation sur la carte : Océan Atlantique
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Le , l'Airbus A330-200 assurant le vol Air France 447 (AF447), en provenance de Rio de Janeiro au Brésil et à destination de Paris en France, s'écrase dans l'océan Atlantique, entraînant la mort des 228 personnes se trouvant à son bord, ce qui en fait l'accident le plus meurtrier de l'histoire d'Air France[1], ainsi que la pire catastrophe aérienne impliquant l'Airbus A330.
L'accident a lieu en vol de croisière à haute altitude (environ 10 700 m), lors de la traversée de la zone de convergence intertropicale (ZCIT). Les bateaux affrétés pour les premières recherches commencent à repêcher des corps et des débris cinq jours après l'accident. Les premières recherches sur le site de l'accident ne permettent de repérer ni l'épave principale ni les boîtes noires. Ces dernières sont finalement retrouvées en 2011, grâce à l'utilisation d'un robot sous-marin.
L'enquête sur les causes et circonstances de l'accident est confiée au BEA. Sous l'effet d'un violent orage, le givrage des sondes Pitot provoque la perte momentanée des indications de la vitesse de l'appareil et une indication erronée de l'altitude, ce qui déclenche la désactivation du pilote automatique. Le rapport final du BEA, publié le , conclut que les réactions inappropriées des pilotes entraînent le décrochage de l'avion qui, faute de compréhension de l'origine du problème, se poursuit jusqu'à l'impact à grande vitesse avec la surface de l'océan.
Un procès en correctionnel commence le . Le , les deux prévenus, Air France et Airbus, poursuivis pour homicide involontaire, sont relaxés par le tribunal correctionnel de Paris. Le le parquet fait appel.
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