Vol Korean Air Lines 007

Vol Korean Air Lines 007
HL7442, le Boeing 747 impliqué dans l'incident, photographié en juillet 1980.
HL7442, le Boeing 747 impliqué dans l'incident, photographié en juillet 1980.
Caractéristiques de l'accident
Date
TypeAbattu par un missile air-air
CausesErreur de navigation de l'équipage ; survol d'une zone appartenant à l'URSS, interdite pour les compagnies des pays du bloc occidental
SitePrès de l'île Moneron, à l'ouest de l'île de Sakhaline, URSS
Coordonnées 46° 34′ 00″ nord, 141° 17′ 00″ est
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilBoeing 747-230B
CompagnieKorean Air Lines
No  d'identificationHL7442
Lieu d'origineNew York
Lieu de destinationSéoul
Phasevol
Passagers246
Équipage23[1]
Morts269
Blessés0
Survivants0

Géolocalisation sur la carte : Union soviétique
(Voir situation sur carte : Union soviétique)
Vol Korean Air Lines 007
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Vol Korean Air Lines 007
Géolocalisation sur la carte : oblast de Sakhaline
(Voir situation sur carte : oblast de Sakhaline)
Vol Korean Air Lines 007

Le , le Boeing 747 effectuant le vol Korean Air Lines 007 reliant New York à Séoul via Anchorage dévie de sa route prévue et entre dans un espace aérien soviétique interdit. Il est abattu par un avion de chasse Soukhoï Su-15 de la défense aérienne soviétique à proximité de l'île Moneron, à l'ouest de l'île de Sakhaline en Russie[2]. Aucun survivant n'est retrouvé parmi les 269 passagers et membres d'équipage, au nombre desquels figure le représentant américain Larry McDonald[3].

L'incident est l'un des moments les plus tendus de la guerre froide et conduit à une escalade du sentiment anti-soviétique, en particulier aux États-Unis. L'Union soviétique nie d'abord avoir connaissance de l'incident, mais admet plus tard avoir abattu le Boeing coréen, affirmant que l'avion était en mission d'espionnage. Le Politburo déclare qu'il s'agit d'une provocation délibérée de la part des États-Unis pour tester la préparation militaire de l'Union soviétique. La Maison-Blanche accuse de son côté l'Union soviétique d'entraver les opérations de recherche et de sauvetage. Les autorités soviétiques dissimulent des preuves aux enquêteurs de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), parmi lesquelles les enregistreurs de vol de l'avion coréen. Celles-ci sont communiquées huit ans plus tard, après la dislocation de l'Union soviétique. Bien que l'enquête de l'OACI rouverte à cette occasion conclut que le Boeing coréen s'est égaré accidentellement, diverses thèses alternatives sur cet événement sont avancées[4].

  1. Et 6 employés qui n'étaient pas en service comptés en tant que passager
  2. « La tragédie du vol Korean Airlines 007 », sur enigmeshistoire.e-monsite.com (consulté le ).
  3. Thomas Alves-Chaintreau, « Archives : Vol MH-17, un cas isolé ? - Vol de la Korean Airlines (2) », sur La Nouvelle Chronique, (consulté le ).
  4. Jacques Pradel, « Le crash qui aurait pu causer la troisième guerre mondiale », sur RFI (consulté le ).

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