Adaptationnisme

Le nombril n'a pas de fonction adaptative, mais est un simple produit dérivé du cordon ombilical qui, lui, a comme fonction adaptative d'assurer la circulation du sang entre le placenta et le fœtus, afin d'apporter à ce dernier l'oxygène et les nutriments[1].
« Besicles clouantes » au Moyen Âge (1466). Le nez n'est pas apparu pour porter les lunettes, contrairement au paradigme adaptationniste panglossien[a],[2] du personnage dans le Candide de Voltaire[b],[3].

L'adaptationnisme est une vision de l'évolution qui insiste sur le fait que les traits des espèces vivantes sont principalement le résultat d'une adaptation aux pressions de sélection. Les visions opposées à cette école issue de la théorie synthétique de l'évolution sont le structuralisme (en) (rôle des contraintes morphologiques, souligné par les travaux de l'école de « constructionmorphologie » d'Adolf Seilacher, et exaptations) et le neutralisme (rôle de la dérive génétique).

  1. (en) George Mather, Essentials of Sensation and Perception, Routledge, , p. 153
  2. Pierre-Henri Gouyon, Jean-Pierre Henry, Jacques Arnould, Les avatars du gène. La théorie néodarwinienne de l'évolution, Belin, (lire en ligne), n.p.
  3. Voltaire, Candide, éditions livre de poche, , p. 47


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