Amoralisme

L'amoralisme (scepticisme moral), antonyme de moralisme, est une doctrine qui préconise l'ignorance ou le mépris de la morale[1]. Elle complète le point de vue moral, à savoir les notions du bien et du mal, par le neutre ou la logique « indécidable » montrée par Kurt Gödel[2],[3]. Cette doctrine rejette la morale courante[4] ; elle prône l'ignorance complète d'intentions morales[5] et la croyance que la théorie de la moralité est immatérielle. Par exemple, la science ou la vie organique sont amorales[6]. Le bien et le mal, le droit et la justice sont des inventions humaines[7].

Paradoxalement, la dimension « neutre » de l'amoralisme réside dans le refus de porter un jugement sur la nature morale ou immorale d'un fait. L'amoralisme peut être défendu par les partisans de l'immoralisme sceptique ou nihiliste[8].

  1. « Amoralisme », sur mediadico.com, Dictionnaire Notrefamille.com, (consulté le ).
  2. Petite Philosophie à l'usage des non-philosophes, Albert Jacquard, éd. Calmann-Lévy (Livre de poche), 1997, p. 63
  3. "Aucun système logique ne peut s'expliquer intégralement par lui-même" (Richard Sünder, Avant le Big Bang : le modèle géométrique de la genèse du monde, 2004, (ISBN 2-913281-43-5), p. 176.
  4. doctrine qui nie la valeur de la morale courante
  5. Qui ignore la morale.
  6. G. Durozoi et A. Roussel, Dictionnaire de la philosophie, Édition Nathan, p. 18.
  7. « Qui étaient vraiment les sophistes ? », sur 1000 idées de culture générale
  8. « Memoire Online - Amoralité et immoralité chez Aristote et Guyau. Une herméneutique du sujet anéthique - Hans EMANE », sur Memoire Online

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search