Mule-jenny

Mule-jenny.
Une machine à filer plus ancienne, la spinning jenny de James Hargreaves, 1765.
Le seul exemplaire subsistant de la mule-jenny originelle telle que construite par son inventeur Samuel Crompton. Il est conservé au musée de Bolton, dans le Lancashire.
Le seul exemplaire de mule-jenny subsistant en France, datant de 1825, au musée de la filature des Calquières. Elle fonctionne à chaque visite.

La mule-jenny[1] , comme son nom mule l’indique, une machine hybride, résultant de la combinaison de deux types antérieurs distincts : la water frame et la spinning jenny.

La désignation mule se comprend mieux lorsque l’on sait que le mot anglais jenny, en plus d’être un prénom féminin, désigne aussi l’ânesse ; les Anglais eux-mêmes, au demeurant, préfèrent au terme de mule jenny celui de spinning mule. La graphie mull-jenny, utilisée çà et là en français[2], mais dénuée de sens, est à proscrire[Selon qui ?].

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « mule-jenny » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Graphie utilisée par la chambre des tisseurs, Jean-Michel Champlain, Champ Vallon septembre 1993. On trouve aussi mulle-jenny, mulejennie, etc. Le pluriel se fait en -ys ou -ies.

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