De toutes les danses du sud des Philippines, elle est considérée comme la plus « asiatique » : les danseurs doivent faire preuve de dextérité et de flexibilité au niveau des épaules, des coudes et des poignets[7]. Ses mouvements ressemblent à ceux de « kontaw silat », un art de combat. L'art malaisien de Buah Pukul appartient au silat malgré son origine du Yunnan. Kuntao signifie littéralement « chemin du poing » (de kun拳, poing et tao道, voie). À l'origine, ce terme est utilisé pour l'ensemble des arts martiaux chinois.
Le Pangalay est principalement pratiqué lors de mariages ou d'autres événements festifs[4].
Aux Philippines, les peuples Samal et Bajau, voisins, nomment ce type de danse Umaral ou Igal. Parfois, les longs ongles sont remplacés par des castagnettes de bambou[7].
Les origines du pangalay se fondent sur le concept pré-islamique et bouddhiste de personnages d'anges mâle et femelle.
↑(ms) Jimmy Kulas, Tarian Daling-Daling Bajau-Suluk: satu kajian kes di Pulau Gaya, Sabah, Jabatan Sosio-Budaya Melayu, Akademi Pengajian Melayu, Universiti Malaya, 2000/2001., (lire en ligne)
↑(ms) « Tarian Tradisional » [archive du ], Sabah Education Department (consulté le ) : « Cette danse n'est pas la danse traditionnelle du peuple Bajau du district de Semporna, mais elle est introduite par les Suluk du peuple des îles Mindanao. L'interaction croissante entre ces deux peuples en fait la danse traditionnelle de la communauté Bajau vivant à Semporna. Le nom "daling-daling" provient de l'anglais "darling", amant.La danse devient un divertissement lorsque danseurs et danseuses s'échangent des poèmes. »
↑ a et bSeverino et Caroline Cabading, Rolando "Bobby" Barlaan, « Pangalay » [archive du ], Pangalay, Pusod, (consulté le )
↑Sabah Tourism Promotion Corporation, Cultures, customs, and traditions of Sabah, Malaysia: an introduction, Sabah Tourism Promotion Corp., , 77 p. (lire en ligne)