Abbatiale Notre-Dame de Mouzon

Abbatiale
Notre-Dame de Mouzon
Vue générale extérieure
Vue générale extérieure
Présentation
Culte Catholique romain
Type Abbaye
Début de la construction XIIe siècle
Autres campagnes de travaux XVIe siècle (forme actuelle)
Style dominant Gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1840)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Ville Mouzon
Coordonnées 49° 36′ 20″ nord, 5° 04′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
(Voir situation sur carte : Ardennes)
Abbatiale Notre-Dame de Mouzon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbatiale Notre-Dame de Mouzon
Photographie de l'intérieur, la nef vue du chœur de l'église
La nef de l'église.

L'abbatiale Notre-Dame de Mouzon est l'ancienne église de l'abbaye de Mouzon, dans les Ardennes en France.

L'évolution de cette abbatiale au Moyen Âge est liée aux reliques abritées en ce lieu, notamment celles de saint Victor et de saint Arnoul. Objet d'un culte ostentatoire, ces reliques deviennent sources de revenus matériels. L'affluence des pèlerins impose la construction de cet édifice, aux XIIe et XIIIe siècles, qui s'inspire des premières constructions de style gothique, mais en annonce déjà, par certains choix techniques, une deuxième génération. Les dimensions relativement réduites du lieu, comparé à ces vaisseaux de pierre que sont les grandes cathédrales, permettent aux visiteurs d'embrasser sans peine du regard toute l'enveloppe de l'église, avec à l'intérieur des différences d'intensité dans la lumière donnant du relief aux éléments d'architecture et au mobilier religieux. La présence d'un reclusoir à quelques mètres du chœur de l'abbatiale est également un témoignage de la diversité des formes qu'emprunte alors la vie religieuse en Occident.

Au début du XVIIIe siècle, un orgue y est mis en place par Christophe Moucherel ainsi qu'un maître-autel de style baroque. Lors de la Révolution, le bâtiment est préservé par la commune, malgré la dissolution de la communauté monastique, en devenant l'église paroissiale.

Cette église est cependant l'objet d'une certaine désaffection et d'un manque d'entretien qui la fragilise. Mais elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques dès l'émission de la première liste des monuments ainsi protégés, la liste de 1840. De 1855 à 1890, elle bénéficie d'une importante campagne de restauration. Ces travaux, souhaités par Prosper Mérimée, sont menés sous la houlette de l'architecte Émile Boeswillwald. Ils permettent de sauvegarder le bâtiment. Néanmoins, la façade occidentale est profondément modifiée.


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