Abbaye de Chaalis

Abbaye Notre-Dame et Toussaints de Chaalis
image de l'abbaye
Ruines de l’église abbatiale et chapelle.
Nom local Abbaye de Chaalis - Fondation Jacquemart-André
Diocèse Senlis
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CVIII (108)[1]
Fondation 1100
Origine religieuse Bénédictine
Ordre cistercien
Cistercien depuis 1137
Dissolution 1786
Abbaye-mère Abbaye de Pontigny
Abbayes-filles Abbaye de la Merci-Dieu (La Roche-Posay)
Période ou style gothique, classique
Protection Logo monument historique Classé MH (1965)
Coordonnées 49° 08′ 51″ N, 2° 41′ 12″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Région historique Picardie Picardie
Département Oise
Commune Fontaine-Chaalis
Site https://www.domainedechaalis.fr/
Géolocalisation sur la carte : Oise
(Voir situation sur carte : Oise)
Abbaye Notre-Dame et Toussaints de Chaalis
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Notre-Dame et Toussaints de Chaalis

L’abbaye royale de Chaalis est une ancienne abbaye cistercienne située à Fontaine-Chaalis, au centre de la forêt d'Ermenonville, face au parc de loisirs La Mer de sable, dans le département de l’Oise, en région des Hauts-de-France, à environ quarante kilomètres au nord-est de Paris, près de Senlis.

Elle est fondée en 1136 par le roi de France Louis VI le Gros et confiée aux moines de l'abbaye de Pontigny. Une abbatiale de grande dimension est construite au début du XIIIe siècle et bénéficie de dons considérables et de faveurs. L'abbaye devient un centre économique et intellectuel important, accueillant à plusieurs reprises les rois de France et comptant plusieurs intellectuels parmi ses membres. Elle possède par ailleurs un très grand nombre de dépendances sous la forme de granges monastiques qui contribuent à lui assurer des revenus colossaux. Après une période de déclin à la fin du Moyen Âge, l'abbaye connaît une période de renaissance artistique avec ses premiers abbés commendataires venus d'Italie. Hippolyte d'Este invite ainsi des artistes tels que Sebastiano Serlio ou Le Primatice. Au XVIIIe siècle, de nouveaux bâtiments conventuels sont construits sous la direction de l'architecte Jean Aubert, sans jamais être achevés. Après sa vente comme bien national pendant la Révolution et la destruction de l'abbatiale, le domaine est transformé au XIXe siècle en résidence de chasse. Nélie Jacquemart, grande collectionneuse, en fait l’acquisition et le lègue à l'Institut de France, avec les œuvres d'art qui y sont conservées.

Le domaine, classé au titre des monuments historiques le , contient actuellement les ruines de l'ancienne abbatiale et du cloître, l'ancienne chapelle abbatiale et ses fresques de la Renaissance, une roseraie et un parc, ainsi que le musée Jacquemart-André[a] et ses collections de peintures, sculptures et arts décoratifs qui sont installées dans le château.

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 137.
  2. Coordonnées relevées sur Google Maps


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