Affaire Bygmalion

L'affaire Bygmalion, dite aussi l'affaire des comptes de campagne de 2012, est une affaire politico-financière française. L’UMP aurait tenté via un système de fausses factures avec l’agence Bygmalion, de masquer les dépassements de frais de campagne[note 1] de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle française de 2012. Le scandale a mis en lumière d’autres affaires liées à l’agence Bygmalion.

L'affaire Bygmalion débute le , lorsque l'hebdomadaire Le Point accuse Jean-François Copé, alors président de l'UMP, d'avoir favorisé l'agence de communication Bygmalion (créée en 2008 par deux proches de Jean-François Copé) pendant la campagne de Nicolas Sarkozy pour les présidentielles de 2012. Le , le quotidien Libération révèle que certaines des prestations facturées 18 millions d'euros à l'UMP n'auraient jamais eu lieu, soulevant des interrogations sur l'utilisation de ces fonds. Le , l'avocat de Bygmalion confirme l'émission de 10 millions d'euros de fausses factures à la demande de l'UMP. Selon le journal Le Monde, l'émission de fausses factures aurait visé à masquer des dépassements de frais lors de la campagne présidentielle de 2012. Après avoir consulté la « comptabilité secrète » de Bygmalion, Mediapart révèle que le dépassement serait en fait de 17 millions d'euros.

Jean-François Copé démissionne de la présidence de l’UMP le , poussé par les ténors du parti. Il bénéficie d’un non-lieu par la suite. Des proches de Jean-François Copé quant à eux, sont condamnés par la Justice dans une autre affaire liée à Bygmalion, pour favoritisme dans des marchés publics.

Une instruction s’est déroulée entre 2014 et 2016 et s’est terminée par le renvoi en correctionnelle de 14 personnes dont Nicolas Sarkozy. Après plusieurs reports, le procès pour « financement illégal de campagne électorale » se tient à partir du . Le 30 septembre 2021, Nicolas Sarkozy est condamné à un an de prison ferme. La peine est aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique. Il est ensuite condamné en appel le 14 février 2024 à douze mois de prison dont six avec sursis, aménageables en détention à domicile sous surveillance électronique.
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