Affaire du Rainbow Warrior

Le Rainbow Warrior à quai en 1979.

L'affaire du Rainbow Warrior désigne le sabotage du navire amiral de l'organisation écologiste Greenpeace, le Rainbow Warrior, par les services secrets français le , ainsi que ses suites médiatiques, politiques et judiciaires.

Le navire, à quai en Nouvelle-Zélande, était paré à appareiller pour l'atoll de Moruroa, où il devait gêner les essais nucléaires français pour protester contre leur tenue. L'opération de sabotage fut commanditée par le ministre de la Défense français Charles Hernu, avec l'autorisation explicite du président de la République française François Mitterrand (selon le témoignage de Pierre Lacoste, patron de la DGSE)[1]. L'opération fit un mort : Fernando Pereira, photographe, membre de l'équipage de Greenpeace.

Cet acte, qui constituait une violation de la souveraineté de l'État néo-zélandais, fut à l'origine de tensions entre les deux pays et eut des conséquences sur leurs relations politiques et économiques.

  1. Hervé Gattegno, « Greenpeace, vingt ans après : le rapport secret de l'amiral Lacoste », Le Monde,‎ (lire en ligne).

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search