Ahmad Ibn Hanbal

Ahmad Ibn Hanbal
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Ahmad ibn Hanbal Mosque (en), Rusafa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
أَحْمَدُ بْنُ حَنْبَلVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnoms
أبو عبد الله, الإمام المُبجَّل, شيخ الإسلام, إمام أهل السُنَّة والجماعة, عالم العصر, زاهد الدهر, مُحدِّث الدُنيا, عَلَم السُّنةVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mère
Safiya bint Maymuna (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Salih ibn Ahmad ibn Hanbal (d)
Abdûllâh ibn Aḥmad ibn ḥanbal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Hanbal ibn Ishaq (d) (cousin)
Ishaq ibn Hanbal (d) (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Ash-Shâfi'î, Mutammar ibn Sulayman (d), al-Zahrī (d), 'Abd ar-Rahman ibn Mahdi (d), Yahya al-Qattan (d), Yazīd ibn Hārūn (d), Wakee ibn al-Jarrah (en), Waleed bin Muslim (d), Hushaim ibn Bashir (d), Al-Darimi (en), Abu Dawud at-Tayalisi (en), ‘Abd Arrazzâq as-San‘âny (en), Sûfyân ibn ’unaynah (en), Husayn ibn Alí al-Jufí (d), Abou Yoûsouf, Bihz ibn Asad (d), Ibn Maīn, Isḥāq Ibn-Ibrāhīm Ibn-Rāhwaih (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Imam (d)
Prononciation
Œuvres principales
Musnad Ahmad ibn Hanbal, Fada'il Sahaba (d), Usul al-Sunna (d), al-Radd `ala al-Zanadiqa wa'l-Jahmiyya (d), al-Aqida (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Aḥmad Ibn Muḥammad Ibn Ḥanbal Abū ʿAbdullāh Ash-Shaybānī (arabe : احمد بن محمد بن حنبل ابو عبد الله الشيباني), né en Rabi’ al-Awwal 164 AH / à Bagdad, et mort le 12 Rabi’ al-Awwal 241 AH / dans la même ville, souvent mentionné par ses formes courtes Aḥmad ibn Ḥanbal ou simplement Ibn Ḥanbal et l'imam Aḥmad par les sunnites, était un faqîh musulman arabe, théologien, ascète, traditionaliste (muhaddith), précurseur de l'école de jurisprudence (madhhab) sunnite hanbalite et martyr pour sa foi[1]. Le hanbalisme compte parmi les quatre principales écoles de jurisprudence (madahib) de l'islam sunnite[2] avec le shafî'îsme, le malikisme et le hanafisme.

Un érudit très influent et actif au cours de sa vie[2], Ibn Hanbal est devenu « une des figures intellectuelles les plus admirées » de l’histoire de l'islam[3], qui a eu une « profonde influence sur presque tous les domaines du traditionalisme (perspective axée sur le littéralisme) » au sein de l’islam sunnite[4]. L'un des plus grands partisans classiques de l'utilisation des sources scripturaires comme fondement de la loi et du mode de vie islamiques, l'imam Ahmad a rassemblé l'une des plus importantes collections de ahadith sunnites : le Mousnad[5], qui continue à ce jour d'exercer une influence considérable dans le domaine de l'étude du hadîth[2].

Ayant étudié le fiqh et le hadîth auprès de nombreux enseignants durant sa jeunesse[6], Ibn Hanbal devint internationalement célèbre par la suite pour son rôle crucial dans la Mihna, inquisition instituée par le calife abbasside Al-Ma’mūn vers la fin de son règne, dans lequel le souverain donna son soutien officiel au dogme mutazilite du Qorʾān créé. Cette conception est une hérésie pure pour les sunnites et les chiites duodécimains[note 1] selon qui le Coran est la parole incréée d'Allah[2]. Souffrant de persécution physique (flagellation notamment) sous le calife pour son adhésion sans faille à la doctrine traditionnelle, le courage d'Ibn Hanbal lors de cet événement particulier n'a fait que renforcer sa « réputation retentissante » dans les annales de l'histoire islamique[2].

Tout au long de l'histoire islamique, Ibn Hanbal a été respecté comme une figure exemplaire dans toutes les écoles traditionnelles de la pensée sunnite[2], à la fois par les oulema exotériques et par les mystiques, ces derniers le désignant souvent comme un saint parmi les saints dans leurs hagiographies[7]. Le maître des ahadith du XIVe siècle, Al-Dhahabi, qualifia Ibn Hanbal de « véritable cheikh al-Islam et chef des musulmans de son temps, maître des ahadith et preuve de la religion »[8].

  1. (en) « Aḥmad ibn Ḥanbal | Muslim scholar », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. a b c d e et f H. Laoust, "Ahmad b. Hanbal", in Encyclopedia of Islam, Vol. I, p. 272-7
  3. Mohammed M. I. Ghaly, "Writings on Disability in Islam: The 16th Century Polemic on Ibn Fahd's "al-Nukat al-Ziraf"", The Arab Studies Journal, Vol. 13/14, No. 2/1 (Fall 2005/Spring 2006), p. 26, note 98
  4. Holtzman, Livnat, “Aḥmad b. Ḥanbal”, in: Encyclopaedia of Islam, THREE, Edited by: Kate Fleet, Gudrun Krämer, Denis Matringe, John Nawas, Everett Rowson.
  5. 1st ed., Cairo 1311; new edition by Aḥmad S̲h̲ākir in publ. since 1368/1948
  6. Manāḳib, p. 33-6; Tard̲j̲ama, p. 13-24
  7. Christopher Melchert, The Ḥanābila and the Early Sufis, Arabica, T. 48, Fasc. 3 (Brill, 2001), p. 356
  8. Gibril F. Haddad, The Four Imams and Their Schools (London: Muslim Academic Trust, 2007), p. 301


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