Alcoolisme

William Hogarth, Gin Lane.
Dans une enquête de 2011 auprès de 292 experts cliniques en Écosse, l'alcool a été classé 4e pour le préjudice personnel et 2e pour le préjudice causé à la société, sur 19 drogues récréatives courantes[1] (voir aussi à ce sujet : Classification des psychotropes).

L'alcoolisme, alcoolodépendance, éthylisme ou TUA (troubles liés à l'usage de l'alcool), est l'addiction à l'éthanol (alcool éthylique) contenu dans les boissons alcoolisées.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît depuis 1978 l'alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement » liés à l’ingestion fréquente d'alcool éthylique[2].

Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance), une dépendance psychique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance, mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

  1. (en) M. Taylor, K. Mackay, J. Murphy, A. McIntosh, C. McIntosh, S. Anderson et K. Welch, « Quantifying the RR of harm to self and others from substance misuse: results from a survey of clinical experts across Scotland », BMJ Open, vol. 2, no 4,‎ , e000774–e000774 (DOI 10.1136/bmjopen-2011-000774, lire en ligne, consulté le )
  2. Classification internationale des maladies de l'OMS, Liste de codes CIM-10 (F10)

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