Ardennais (cheval)

Ardennais
Étalon de race ardennaise à la robe baie.
Étalon de race ardennaise à la robe baie.
Région d’origine
Région Ardennes : Sud et Est de la Drapeau de la Belgique Belgique, Nord-Est de la Drapeau de la France France, Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Région d'élevage Drapeau de la Belgique Belgique, Drapeau de la France France, Drapeau du Luxembourg Luxembourg, Drapeau de la Suède Suède, Drapeau de la Pologne Pologne
Caractéristiques
Morphologie Cheval de trait
Registre généalogique « Standard français »
« Standard belge »
Taille 1,52 m à 1,63 m selon le standard du pays
Poids 700 à plus de 1 000 kg
Robe Bai et rouan communs[1],[2],[3], alezan, gris fer, aubère et isabelle admis[3], bai brun très foncé toléré[2],[3]
Tête Expressive[1], au profil camus ou rectiligne[1],[3]
Pieds Larges, aux fanons abondants
Caractère Doux et docile
Statut FAO (conservation) En dangerVoir et modifier les données sur Wikidata
Autre
Utilisation Attelage, débardage, entretien des espaces verts et production de viande

L'Ardennais Écouter est une très ancienne race rustique de chevaux de trait, de taille moyenne, à la robe généralement baie ou rouanne. Il est historiquement élevé dans la région des Ardennes, qui lui a donné son nom, et par extension dans le quart nord-est de la France, le Sud et l'Est de la Belgique, et au Luxembourg. Connu et mentionné depuis l'Antiquité romaine où il sert à la remonte des armées, l'Ardennais devient jusqu'au début du XIXe siècle l'une des meilleures races de chevaux de selle et de trait léger pour la traction du matériel d'artillerie militaire. Sous l'empire napoléonien, les Ardennais sont réputés pour avoir survécu à la campagne de Russie, où 13 000 chevaux trouvent la mort.

De nombreux croisements doublés d'une sélection rigoureuse des éleveurs, orientée vers les travaux agricoles, transforment la race dès le milieu du XIXe siècle. Destiné à la traction du matériel agricole, l'Ardennais devient un cheval de trait lourd et puissant, ainsi qu'un grand améliorateur de races. Il donne naissance à l'Ardennais suédois et à de nombreux autres chevaux de trait, tels que l'Auxois et le Trait du Nord. La fin de la traction hippomobile et l'utilisation du tracteur motorisé entraînent déclin de son élevage et réduction drastique de ses effectifs.

Cantonné au rôle presque unique d'animal de boucherie durant deux décennies, l'Ardennais bénéficie au début du XXIe siècle d'un nouvel engouement grâce à son habileté et l'aspect écologique de son utilisation pour l'entretien des espaces verts, le débardage en forêt et les loisirs équestres. Bien que considéré comme étant en danger d'extinction à l'échelle européenne, il constitue la quatrième race de chevaux de trait la plus représentée en France. Les éleveurs belges ont développé par croisements une nouvelle lignée destinée à l'attelage de compétition, l'Aratel. En raison de son lien historique avec sa région d'origine, fertile en légendes, l'Ardennais est assimilé à la monture héroïque des quatre fils Aymon, le cheval Bayard.

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