Bataille d'Azincourt

Bataille d'Azincourt
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Bataille d'Azincourt, miniature tirée de l’Abrégé de la Chronique d'Enguerrand de Monstrelet, XVe siècle, Paris, BnF, département des Manuscrits.
Informations générales
Date
Lieu Clairière entre le bois d'Azincourt et celui de Tramecourt
Issue Victoire anglaise décisive
Belligérants
Royaume de France Royaume d'Angleterre
Commandants
Charles d'Albret
Jean II Le Meingre  (c)
Jean d'Alençon
Charles d'Orléans  (c)
Henri V
Édouard d'York
Humphrey de Lancastre
Forces en présence
10 000 à 15 000 hommes approx. 9 000 hommes :
1 000 chevaliers,
6 000 archers,
2 000 fantassins
Pertes
6 000 morts[1]
2 200 prisonniers
600 morts[1], dont 13 chevaliers

Guerre de Cent Ans

Batailles

Coordonnées 50° 27′ 48″ nord, 2° 08′ 29″ est
Géolocalisation sur la carte : France
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Bataille d'Azincourt
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Bataille d'Azincourt
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Bataille d'Azincourt

La bataille d'Azincourt (en anglais : Battle of Agincourt) se déroule le près du village d'Azincourt, dans le nord de la France. Cette importante bataille de la guerre de Cent Ans se conclut par la victoire inattendue et écrasante des armées anglaises d'Henri V sur les troupes françaises pourtant bien supérieures en nombre et en chevaliers.

Les troupes françaises, fortes d'environ 10 000 hommes[2], tentent de barrer la route à l'armée du roi d'Angleterre Henri V, forte d'environ 8 000 hommes[3] qui tente de regagner Calais, devenue anglaise en 1347.

Débarquée le au lieu-dit « Chef-de-Caux », près de la ville d'Harfleur, l'armée anglaise parvient au bout d'un mois de siège () à prendre cette dernière, s'assurant ainsi d'une tête de pont en Normandie. Jugeant la saison trop avancée, Henri V se refuse à marcher sur Paris, et comme son aïeul Édouard III en 1346, il se dirige avec son armée vers le Nord de la France en vue de rembarquer vers l'Angleterre. L'ost du roi de France, Charles VI (absent car atteint alors d'une maladie mentale), parvient à rattraper les Anglais le . La bataille qui s'ensuit se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers anglais et gallois, équipés de grands arcs à très longue portée.

Cette bataille, où la chevalerie française est mise en déroute par des soldats anglais inférieurs en nombre, est souvent considérée comme la fin de l'ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée (armes de distance qui dans les armées françaises depuis 1340 incluent les armes à feu[4]). La défaite est, en réaction, une cause majeure de l'épopée de Jeanne d'Arc, puis de l'investissement dans l'artillerie qui deviendra une spécialité française.

Pour les Anglais, cette bataille reste l'une des victoires les plus célébrées, notamment par William Shakespeare dans Henri V.

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  2. (en) Ian Mortimer, 1415 : Henry V's Year of Glory, Londres, Bodley Head, , 601 p. (ISBN 978-0-224-07992-1), p. 556.
  3. (en) Mortimer, Ian, 1967-, 1415 : Henry V's year of glory, Londres, Bodley Head, , 640 p. (ISBN 978-0-224-07992-1, 0224079921 et 9781845950972, OCLC 319130269), p. 566.
  4. Paul Benoît, « Artisans ou combattants ? Les canonniers dans le royaume de France à la fin du Moyen Age », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 18, no 1,‎ , p. 287–296 (DOI 10.3406/shmes.1987.1499, lire en ligne, consulté le )

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