Bataille de France

Bataille de France
Description de cette image, également commentée ci-après
Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du coin supérieur gauche :

Matériel abandonné dans le nord de la France

Armées allemandes défilant à Paris

Soldats britanniques examinent un PaK 36 allemand

Panhard 178 française détruite

Soldats français en route vers les camps de prisonniers de guerre allemands

Panzer II (premier plan) et Panzer I (second plan) allemands traversant les Ardennes
Informations générales
Date
(1 mois et 15 jours)
Lieu Pays-Bas, Luxembourg et Belgique puis France
Issue

Victoire décisive de l'Axe

Belligérants
Alliés
Axe
Commandants
Forces en présence
151 divisions[1]
4 204 chars
14 000 pièces d'artillerie[1]
1 453 avions
3 300 000 hommes
135 divisions (dont 42 de réserve)[1]
2 445 chars
7 378 pièces d'artillerie[1]
3 578 avions
3 350 000 hommes
Pertes
France :
58 829 tués au combat officiellement[2]
123 000 blessés
1 800 000 prisonniers
1 875 blindés
Belgique :
7 500 tués
15 850 blessés
600 000 prisonniers
Royaume-Uni :
4 206 tués
16 815 blessés
47 959 prisonniers[3]
1 029 avions
Totalité du matériel lourd terrestre
Pays-Bas :
2 890 tués
6 889 blessés
Pologne : 6 000 tués et blessés
Allemagne :
27 074 morts et 18 384 disparus[4]- 63 682 tués[source insuffisante][5]
111 034 blessés
1 290 avions
1 158 blindés
Italie :
1 247 tués et/ou disparus
2 631 blessés
2 151 hospitalisés

Civils :
Drapeau de la France 21 000 morts
Drapeau de la Belgique 6 000 morts
Drapeau des Pays-Bas 2 500 morts
10 000 000 de déplacés

Seconde Guerre mondiale

Batailles




Percées de la Meuse et rupture du front belge :


Tentatives de contre-attaques alliées :


Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :


Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :


Front italien et percée allemande dans le Sud :

La bataille de France ou campagne de France désigne l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, par les forces du Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale. L'offensive débute le 10 mai 1940, mettant fin à la « drôle de guerre ». Après la percée allemande de Sedan et une succession de reculs des armées britannique, française et belge, ponctuées par les batailles de la Dyle, de Gembloux, de Hannut, de la Lys et de Dunkerque, elle se termine par la retraite des troupes britanniques et la demande d'armistice du gouvernement français, qui est signé le , les militaires ayant refusé la capitulation.

Le territoire des quatre pays est alors occupé militairement selon différentes modalités : en France, une zone occupée par le Troisième Reich au Nord et à l'Ouest, une zone très réduite occupée par l'Italie dans le Sud-Est et une zone libre sous l'autorité du gouvernement de Vichy. Dans la zone nord de la France occupée, une zone dite « zone interdite » se compose des départements du Nord rattachés au gouvernement militaire de la Belgique occupée, sous les ordres du général von Falkenhausen, qui a tous les pouvoirs. Les cantons d'Eupen et de Malmedy, partie germanophone de la Belgique, à l'est du pays, devenus belges en 1919, sont annexés à l'Allemagne de facto ; il en est de même pour l'Alsace et le département de la Moselle ainsi que pour le Grand-duché de Luxembourg. Les Pays-Bas sont sous l'autorité d'un gouverneur issu du parti nazi, un gauleiter, qui dispose de tous les pouvoirs par délégation spéciale de Hitler. L‘ensemble de ces territoires n'est libéré par les offensives alliées qu'à partir de juin 1944 ; les derniers ne le seront qu'en mai 1945[N 1].

  1. a b c et d Frieser le Mythe de la guerre éclair, 2003, p. 51-64.
  2. Service historique de la Défense, « Les pertes de la campagne de France, 10 mai - 22 juin 1940 », sur defense.gouv.fr.
  3. Casualties suffered by the British Expeditionary Force May-June 1940
  4. « France 1940 – Autopsie d'une défaite », in L'Histoire, avril 2010, no 352, p. 59.
  5. Dominique Lormier, Histoire de la France militaire et résistante 1939-1942, Éditions du Rocher, Paris, 2000 (ISBN 2268034216), p. 131, citant des chiffres des Bundesarchiv, Coblence et la Bildarchiv, Berlin.


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