Bataille de Marengo

Bataille de Marengo
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La bataille de Marengo par Louis-François Lejeune.
Informations générales
Date 25 prairial an VIII ()
Lieu Marengo, à proximité d'Alexandrie (Piémont)
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Commandants
Napoléon Bonaparte
Joachim Murat
Claude-Victor Perrin
Jean Lannes
Louis Charles Antoine Desaix
Michael von Melas
Anton von Zach
Karl Joseph Hadik von Futak
Forces en présence
24 000 hommes
24 canons
30 000 hommes
8 000 cavaliers
100 canons
Pertes
1 100 morts
3 600 blessés
900 prisonniers ou disparus[1]
963 morts
5 518 blessés
2 921 prisonniers
15 canons capturés[1]

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Coordonnées 44° 53′ 00″ nord, 8° 41′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Marengo
Géolocalisation sur la carte : Piémont
(Voir situation sur carte : Piémont)
Bataille de Marengo

La bataille de Marengo vit s'opposer le 25 prairial an VIII () l'armée française commandée par le général Bonaparte, alors Premier consul, à l'armée autrichienne dirigée par le feld-maréchal baron von Melas à Marengo, à proximité d'Alexandrie, dans le Piémont (aujourd'hui en Italie). Cette bataille se termine par la victoire française.

Les Autrichiens tentent de profiter de l'étirement des lignes françaises, occupées à poursuivre leurs adversaires après la bataille de Montebello, pour couper en deux l'armée française. Les troupes des généraux français Victor et Lannes doivent battre en retraite devant l'armée de von Melas qui les attaque par surprise. Mais elles sont soutenues en milieu de journée par les troupes que Bonaparte mène à leur secours. En fin de journée, l'arrivée de la cavalerie du général Desaix permet aux Français, en situation difficile, de faire basculer l'issue de la bataille en leur faveur, au point de transformer la retraite des Autrichiens en déroute.

Après leur défaite, les Impériaux négocient avec Bonaparte la fin de la guerre en Italie, qui oblige les troupes impériales à se replier au-delà du Tessin.

Ce fait d'armes permet à Bonaparte de conforter sa position politique en tant que Premier consul[2]. Cette victoire décisive sur le front italien lui permet de promouvoir son image de chef victorieux, faisant passer la bataille à la postérité, même si la guerre n'est pas encore terminée et si les combats se poursuivent en Allemagne.

  1. a et b Lentz 1999.
  2. Hollins 2006, p. 605-606.

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