Bataille de Pont-Charrault

Bataille de Pont-Charrault
Photographie en couleurs d'une croix commémorative en pierre, entourée d'un buisson.
Vue en 2015 de la croix commémorative élevée par le Souvenir vendéen à L'Oie en 1949[1].
Informations générales
Date
Lieu Mouchamps, Saint-Vincent-Sterlanges et L'Oie
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Louis de Marcé
Henri de Boulard
Esprit Baudry d'Asson
Joseph Niou
Narcisse Trullard
Charles de Royrand
Louis Sapinaud de La Verrie
Charles Sapinaud de La Rairie
Jacques-Alexis de Verteuil
• Auguste de Béjarry
Amédée de Béjarry
Gabriel Baudry d'Asson
Mathieu de Verteuil
• Aimé de Vaugirard
Charles-François de Chouppes
William Bulkeley
Céleste Bulkeley
Forces en présence
2 300 hommes[2],[3]
8 canons[4]
5 000 à 6 000 hommes[2],[3]
Pertes
300 à 500 morts[5]
200 à 300 prisonniers[5]
1 canon capturé[6]
250 morts[7]

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 45′ 50,3″ nord, 1° 06′ 18″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Pont-Charrault
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Pont-Charrault
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Pont-Charrault

La bataille de Pont-Charrault, aussi appelée bataille du pont de Gravereau ou bataille de la Guérinière, a lieu le , au début de la guerre de Vendée. Elle oppose les insurgés vendéens menés par Charles de Royrand à une colonne républicaine commandée par le général Louis de Marcé.

Retenu par l'historiographie sous le nom de « bataille de Pont-Charrault » à cause d'imprécisions dans les comptes rendus républicains initiaux, le combat se déroule en réalité dans le vallon de la Guérinière, près des ponts de Gravereau et de Basse-Rivière, entre les communes de L'Oie et de Saint-Vincent-Sterlanges.

Venues de Rochefort et La Rochelle pour réprimer l'insurrection, les troupes républicaines sont ralenties à cet endroit par la destruction des deux ponts et se laissent surprendre à la tombée de la nuit par l'attaque des insurgés. Après trois heures de combats, les patriotes cèdent à la panique et refluent en désordre sur La Rochelle en laissant plusieurs centaines d'hommes sur le terrain.

Lors de cette journée, les paysans insurgés contre la levée en masse infligent aux républicains leur plus lourde défaite depuis le début de la révolte. La nouvelle porte jusqu'à Paris et provoque la stupéfaction des députés de la Convention nationale, qui pensent être confrontés à un vaste complot. Accusé de trahison, le général Marcé est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et guillotiné à Paris.

Le retentissement est tel qu'après cette bataille, livrée en plein cœur du département de la Vendée, l'insurrection dans l'Ouest prend la dénomination de « guerre de la Vendée » et les révoltés des différents départements insurgés commencent à être désignés génériquement par le nom de « Vendéens ».

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  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Militaire180-181
  3. a et b Martin 2014, p. 41.
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