Bataille de Santa Lucia

Bataille de Santa Lucia
Description de cette image, également commentée ci-après
Attaque piémontaise contrecarrée par les autrichiens
Informations générales
Date
Lieu Santa Lucia (aujourd'hui quartier de Véronne), Royaume lombard-vénitien
Issue Victoire autrichienne
Belligérants
Drapeau du Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Commandants
Charles-Albert de Sardaigne
Eusebio Bava
Antonio Franzini
Joseph Radetzky
Karl Schwarzenberg
Constantin d'Aspre
Forces en présence
Près de Santa Lucia (pas tous engagés):
33 000 hommes
40 canons[1].
À la Croce Bianca:
env. 10 000 hommes dont 7 000 engagés[2].
26 500 hommes
63 canons[3].
Pertes
110 morts
776 blessés[4]
72 morts
190 blessés
87 prisonniers[4]

Première guerre d'indépendance italienne

Batailles

Coordonnées 45° 25′ 26″ nord, 10° 56′ 55″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Santa Lucia
Géolocalisation sur la carte : Vénétie
(Voir situation sur carte : Vénétie)
Bataille de Santa Lucia
Géolocalisation sur la carte : Vérone
(Voir situation sur carte : Vérone)
Bataille de Santa Lucia

La bataille de Santa Lucia est un épisode de la première guerre d'indépendance italienne. Elle a eu lieu le , lorsque le roi de Sardaigne Charles-Albert se dirigea vers Vérone, une importante forteresse autrichienne qui faisait partie du royaume de Lombardie-Vénétie.

Malgré sa supériorité numérique, l'armée sarde ne parvient pas à conquérir toutes les positions qui auraient pu lui permettre d'assiéger la ville. Cela était dû à la parfaite organisation des troupes autrichiennes commandées par le général Josef Radetzky qui exploitaient le terrain pour défendre leurs positions. Les Piémontais n'ont réussi à conquérir qu'une seule des trois places fortes autrichiennes et, en fin de compte, même sans le soulèvement des citoyens véronais, ils ont été contraints de se replier. Après ce succès, les Autrichiens reprirent l'initiative qu'ils n'ont jamais plus abandonnée pendant toute la suite de la campagne militaire.

Troisième affrontement important de la guerre (après celui du Pont de Goito et celui de Pastrengo ), ce fut aussi le plus sanglant des trois et coïncida avec la première défaite piémontaise. Le duc de Savoie, futur roi Victor-Emmanuel II, et l'archiduc d'Autriche, dix-sept ans, futur empereur François-Joseph 1er, qui eut son propre baptême du feu à cette occasion, participèrent à cette bataille.

  1. « Pieri »
  2. « Fabris ».
  3. Parmi eux, 15 600 étaient sur le terrain depuis le début de la bataille et 10 900 gardaient Vérone. Ces derniers ne furent que partiellement engagés dans la phase finale de la bataille. Il y avait aussi 7 000 hommes sur la rive gauche de l'Adige qui ne participèrent pas à la bataille. « Fabris » « Pieri »
  4. a et b « Pieri ».

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