Bilateria

Classification ITIS
Règne	Animalia
Sous-règne	Eumetazoa

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Les bilatériens (Bilateria) ou artiozoaires forment un des plus grands clades des métazoaires, ayant un côté droit et un côté gauche (contrairement aux méduses et aux éponges de mer). Ils incluent la majorité des animaux connus, comme les mammifères, les insectes, les mollusques ou les « vers ». On en connaît environ 1 200 000 espèces. En plus d'avoir un côté droit et un côté gauche, les bilatériens ont aussi souvent un avant et un arrière, un côté dorsal et un côté ventral^[1]^,^[2]^,^[3]. Ces axes de polarité sont hautement corrélés avec la complexification du système nerveux, les mouvements de localisation des cellules étant gérés ou régulés par les gènes homéotiques^[4]. « La polarité antéropostérieure détermine la centralisation des informations sensorielles et la céphalisation de l'animal, alors que la polarité dorso-ventrale oriente le système nerveux en position soit ventrale (hyponeurien) soit dorsale (épineurien)^[5] ».

La symétrie bilatérale présente l'intérêt de favoriser des déplacements dans une seule direction, développant la spécialisation des segments entre la tête et la queue^[6].

↑ Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant. Tome 2, Paris, Belin, 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7 et 2410003850, OCLC 987914329, présentation en ligne).
↑ (en) Pablo Vargas et Rafael Zardoya (dir.) (trad. Anne Louise), The Tree of Life : Evolution and Classiﬁcation of Living Organisms, Sunderland MA, Sinauer Associates (en),‎ 23 juillet 2014, 713 p. (ISBN 978-1-60535-229-9, présentation en ligne), « Bilateria ».
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↑ Jean Chaline et Didier Marchand, Les merveilles de l'évolution, éditions Universitaires de Dijon, 2002, p. 38.
↑ Marie-Hélène Canu, Vincent Bérézowski, Patrick Duriez, Cécile Langlet, Pascal Mariot et Olivier Pétrault, Physiologie humaine, Dunod, 2016 (lire en ligne), p. 58.
↑ (en) Loren E. Babcock, « Asymmetry in the fossil record », European Review, vol. 13, n^o (Supplement S2),‎ octobre 2005, p. 135-143 (DOI 10.1017/S1062798705000712, lire en ligne).

[:0-1] Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant. Tome 2, Paris, Belin, 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7 et 2410003850, OCLC 987914329, présentation en ligne).

[2] (en) Pablo Vargas et Rafael Zardoya (dir.) (trad. Anne Louise), The Tree of Life : Evolution and Classiﬁcation of Living Organisms, Sunderland MA, Sinauer Associates (en),‎ 23 juillet 2014, 713 p. (ISBN 978-1-60535-229-9, présentation en ligne), « Bilateria ».

[:1-3] Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :1

[4] Jean Chaline et Didier Marchand, Les merveilles de l'évolution, éditions Universitaires de Dijon, 2002, p. 38.

[5] Marie-Hélène Canu, Vincent Bérézowski, Patrick Duriez, Cécile Langlet, Pascal Mariot et Olivier Pétrault, Physiologie humaine, Dunod, 2016 (lire en ligne), p. 58.

[6] (en) Loren E. Babcock, « Asymmetry in the fossil record », European Review, vol. 13, n^o (Supplement S2),‎ octobre 2005, p. 135-143 (DOI 10.1017/S1062798705000712, lire en ligne).

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