Buenaventura Durruti

Buenaventura Durruti
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
Madrid (Espagne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Montjuïc, Grave of Buenaventura Durruti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
José Buenaventura Durruti DomínguezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Marciano Pedro Durruti (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
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Idéologie
Membre de
Conflit
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signature de Buenaventura Durruti
Signature

Buenaventura Durruti Dumange (León, - Madrid, ) est une des figures principales de l'anarchisme espagnol avant et pendant la révolution sociale espagnole de 1936.

Après une période d'apprentissage en tant que métallurgiste, il entre comme ouvrier mécanicien à la Compañía de los Caminos de Hierro del Norte de España. Il participe au mouvement de grève de 1917, est licencié et intègre la Confédération nationale du travail (CNT). Durruti, poursuivi pour ses activités politiques, s'exile en France. À son retour en Espagne, il rejoint la Fédération anarchiste ibérique (FAI). En 1919, il est arrêté pour désertion, s'évade et gagne Paris, où il rencontre des figures majeures du mouvement anarchiste comme Sébastien Faure ou Émile Cottin[2].

Il revient en début 1920 en Espagne et participe, notamment avec Francisco Ascaso, Juan García Oliver et Ricardo Sanz, aux « groupes d'action directe » Los Justicieros et Los Solidarios[3].

Poursuivi par la police, il se réfugie en Amérique latine puis revient en France, où il est incarcéré pour une tentative d'attentat contre le roi Alphonse XIII. Libéré, il vit quelque temps en Belgique où il est actif au sein du Comité International anarchiste.

Avec l'avènement de la Seconde République espagnole en 1931, il gagne Barcelone, et intègre le groupe Nosotros. Partisan de la ligne insurrectionnelle, avec notamment Isaac Puente et Cipriano Mera, qui s'impose alors dans la CNT, il participe à différents soulèvements révolutionnaires en 1931, 1933 et 1935 ce qui lui vaut plusieurs incarcérations.

Lors du coup d'État du , il organise la résistance victorieuse contre les nationalistes à Barcelone. Membre du Comité central des milices antifascistes de Catalogne, le , il rejoint le front d'Aragon avec une colonne de 3 000 hommes, plus tard connue sous le nom de « Colonne Durruti ». Durant cette campagne, il encourage la collectivisation des terres et la création du Conseil régional de défense d'Aragon. Il s'oppose à la militarisation des milices et à la participation de la CNT-FAI au gouvernement.

Le , il est appelé avec sa colonne pour défendre Madrid. Il est tué le 19 dans des circonstances mal élucidées. Le 23, son enterrement à Barcelone rassemble plus de 250 000 personnes.

  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00491 » (consulté le )
  2. Rolf Dupuy, Marianne Enckell, « DURRUTI Buenaventura », dans DURRUTI DUMANGE, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  3. (en) Chris Ealham, Class, Culture and Conflict in Barcelona, 1898-1937, Routledge, 2004, page 50.

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