Calade

Chemin d'accès au château de Portes (Gard).

Une rue caladée, encaladée ou en calade, ou plus simplement une calade, désigne en Provence et en Languedoc une voie de communication, une chaussée pavée de galets fluviatiles ou empierrée de pierres calcaires. Dans ce dernier cas, les pierres sont posées verticalement, sur chant (sur la tranche).

Le verbe calader signifie « paver », « empierrer » (en occitan caladar). L'artisan spécialisé dans le caladage des chaussées était le caladier (en occitan caladaire)[1]. On dit aujourd'hui caladeur.

Dans les campagnes, le terme calade était également employé pour désigner les aires de dépiquage empierrées de forme ronde ou carrée, les sols de cours de maisons, les sols d'écuries.

  1. Paul Cayla, Dictionnaire des institutions, des coutumes et de la langue en usage dans quelques pays de Languedoc de 1535 à 1648, imprimerie Paul Déhan, Montpellier, 1964, p. 115 (rubriques « calade », « calader » et « caladier »), et p. 116 (rubrique « calladement » : « empierrement, établissement d'une chaussée, d'une rue, d'une route »).

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