Cancel culture

Retrait d'une statue du général Robert Lee à La Nouvelle-Orléans, après une polémique sur son rôle durant la guerre de Sécession.

La cancel culture (de l'anglais cancel, « annuler »), aussi appelée en français culture de l'annulation ou culture de l'effacement, est une pratique apparue aux États-Unis consistant à ostraciser, des individus, groupes ou institutions responsables d'actes, de comportements ou de propos perçus comme inadmissibles[1]. Cette pratique a pour préalable la call-out culture, la pratique de la dénonciation publique (de l'anglais call out, « dénoncer »)[2].

Cette mise au ban de certains individus, comportements et communautés, avatar du politiquement correct, gagne le monde physique et les réseaux sociaux, non sans y susciter la controverse[3],[4],[5],[6].

  1. (en-US) Ealasaid Munro, « Feminism: A Fourth Wave? », Political Insight, vol. 4, no 2,‎ , p. 22–25 (ISSN 2041-9058 et 2041-9066, DOI 10.1111/2041-9066.12021, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Mark Carl Rom et Kristina Mitchell, Teaching Politics in a Call-Out and Cancel Culture, cambridge.org, 24 juin 2021.
  3. (en) Sarah Hagi, « Cancel Culture Is Not Real—At Least Not in the Way People Think », sur time.com (Time), (consulté le ).
  4. (en) Danielle Butler, « The Misplaced Hysteria About a ‘Cancel Culture’ That Doesn’t Actually Exist », sur verysmartbrothas.theroot.com (Very Smart Brothas), (consulté le ).
  5. « Pourquoi il faut boycotter la "cancel culture" », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  6. « Cancel culture” : le débat est-il possible ? », sur France Culture, (consulté le ).

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search