Carl Schmitt

Carl Schmitt
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
PlettenbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Johannes NegelinusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Nationalité
Formation
Université de Strasbourg (d) (candidat en droit (d)) (jusqu'en )
Université de Berlin (d)
Université Louis-et-Maximilien de MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Auguste Schmitt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Pavla Dorotić (d)
Duška Schmitt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Anima Schmitt de Otero (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Conflit
Mouvements
Directeur de thèse
Fritz van Calker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Notion de politique (d), Terre et Mer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Carl Schmitt, né le et mort le 7 avril 1985 à Plettenberg, est un juriste (constitutionnaliste, théoricien et professeur de droit) et philosophe allemand, de confession catholique. Il s'engage dans le parti nazi dès 1933 puis en est écarté en 1936.

Il est considéré par certains auteurs comme le juriste officiel du IIIe Reich lors de cette période[1], du fait des rapprochements que l'on peut faire entre sa doctrine juridique du décisionnisme et l'évolution institutionnelle de l'Allemagne sous le régime nazi.

Ses principales œuvres sont : Théologie politique (1922), La notion du politique (1932), Théorie de la Constitution (1928), Le Léviathan dans la doctrine de l’État de Thomas Hobbes (1938), Terre et Mer (1942), Le Nomos de la Terre (1950), Théorie du partisan (1963).

Auteur d'une réflexion sur la nature de l'État et des Constitutions, il considère, dans la filiation de la pensée de Jean Bodin, que la souveraineté étatique est absolue ou n'est pas. L'autonomie étatique, selon Schmitt, repose sur la possibilité de l'État de s'autoconserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté, c'est le décisionnisme.

Les controverses liées à sa pensée sont étroitement liées à sa vision absolutiste de la puissance étatique et à son antilibéralisme, contrebalancés par ses engagements envers le national-libéralisme, voire le libéral-conservatisme[2],[3].

  1. Jan-Werner Müller, Carl Schmitt : un esprit dangereux, Armand Collin, 2007
  2. Schmitt se rapproche du libéralisme : « son conservatisme perd son orientation révolutionnaire et tente de s'adapter au contenu libéral de la Constitution de Weimar » (p. 9). Schmitt passerait ainsi du « conservatisme révolutionnaire » au « conservatisme libéral » et ses références seraient alors moins de Maistre, Burke ou Donoso Cortés que Constant, Guizot ou Tocqueville (p. 26-50) ; cf. notamment Renato Cristi, Le Libéralisme conservateur, Trois essais sur Schmitt, Hayek et Hegel, Kimé, 1993.
  3. François Vergnolle de Chantal, « Carl Schmitt et la "revolution conservatrice" américaine », Raisons Politiques 2005/3, no 3,‎ , p. 211-229 (lire en ligne)

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