Casabianca (Q183)

Casabianca
illustration de Casabianca (Q183)
Réplique du kiosque du Casabianca à Bastia.

Type Sous-marin de première classe
Classe 1 500 tonnes
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Ateliers et Chantiers de la Loire, Saint Nazaire
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Désarmé le
Équipage
Équipage 5 officiers plus 1 britannique en opérations
79 officiers mariniers quartiers maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 92,3 m[1]
Maître-bau 8,2 m
Tirant d'eau 4,7 m
Tonnage 1 570 t (surface)
2 084 t (plongée)
Propulsion Surface :
2 diesels Sulzer 9 cylindres. Plongée :
2 moteurs électriques Alsthom
Puissance 2 × 4 300 ch (diesel)
2 × 1 200 ch (élec.)
Vitesse 17 nœuds (31 km/h) (surface)
10 nœuds (19 km/h) (plongée)
Profondeur 80 m (maximum de sécurité)
Caractéristiques militaires
Armement À l'origine :
11 tubes lance torpilles
1 canon de 100 mm sur le pont devant le kiosque
1 mitrailleuse double de 13,2/76 sur l'arrière du kiosque
Après modernisation aux États-Unis :
La mitrailleuse de 13,2 mm a été remplacée par 1 canon AA de 20 mm Oerlikon et un second canon de 20 mm Oerlikon sur l'avant du kiosque modifié.
Électronique Un radar de veille et un autre de navigation (après modernisation USA).
Rayon d'action Surface :
14 000 nautiques à 7 nœuds
10 000 nautiques à 10 nœuds
4 000 nautiques à 17 nœuds
En plongée :
90 nautiques à 5 nœuds
Pavillon France

Le Casabianca est un sous-marin de première classe, dit « de grande patrouille » du type « 1 500 tonnes » (coque Q.183) lancé en 1935 et entré en service en 1936. Il est resté célèbre pour s'être échappé de Toulon lors du sabordage de la flotte le 27 novembre 1942 afin de reprendre le combat contre les Allemands et les Italiens. Il s'illustra en participant à la libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale sous les ordres du capitaine de frégate Jean L'Herminier. Il assura la liaison entre la France occupée et l'état major basé à Alger.

Il est l'un des cinq sous-marins de cette classe, sur trente-et-un, à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale[2].

  1. Flottes de combat 1940-1942, p. 32
  2. Il s'agit d’Argo, Archimède, Casabianca, Le Centaure et Le Glorieux.

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