Cendre

Poutres de bois partiellement réduites en charbon de bois et en cendres.

La cendre est un résidu principalement basique de la combustion, de l'incinération, de la pyrolyse de diverses matières organiques et minérales, et par extension de produits tels que le charbon, le lignite, le coke ou de divers déchets brûlés dans les incinérateurs, en plein air ou dans les cheminées ou fours[1].

  1. Les cendres volcaniques, cendres « naturelles », qualifiées de fines ou grossières, incluant les produits fins des coulées pyroclastiques, font partie des téphras ou éjectas, à côté des scories, bombes, ponces... à l'origine de dépôts volcaniques. Réputées, parfois faussement selon les lieux, à l'origine de sols volcaniques fertiles pour une agriculture pionnière, elles n'entrent nullement dans le cadre de cet article, du fait de leurs compositions et origines géochimiques radicalement différentes. L'Encyclopédie de d'Alembert et Diderot compte un article "cendre", à vocation exhaustive. Nous nous limiterons à une définition restrictive proche de celle, anglo-normande, du Psautier d'Oxford au XIIe siècle, à savoir un « résidu pulvérulent d'une matière consumée » dans un foyer donné. Pour les multiples acceptions modernes, on pourra se référer à la définition du Trésor de la langue française. Le mot cendre dérive par sa prononciation de la langue commune, alors que le verbe incinérer, les mots incinération et incinérateur appartenant pourtant à la même famille, proviennent d'un registre savant, plus proche du latin médiéval cǐnis, cineris.

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