Cervelet

Cervelet
Vue tridimensionnelle du cervelet (en rouge) et des lobes cérébraux du cerveau humain.
Détails
Système
Vascularisation
Drainage veineux
Veines cérébelleuses supérieures (en), veines cérébelleuses inférieures (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Comprend
Identifiants
Nom latin
CerebellumVoir et modifier les données sur Wikidata
MeSH
D002531Voir et modifier les données sur Wikidata
TA98
A14.1.07.001Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
5788Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
67944Voir et modifier les données sur Wikidata

Le cervelet (du latin : cerebellum, « petit cerveau ») est une structure de l'encéphale des vertébrés qui joue un rôle important dans le contrôle moteur et est impliqué, dans une moindre mesure, dans certaines fonctions cognitives, telles que l'attention, le langage et la régulation des réactions de peur et de plaisir[1].

Le cervelet n'est généralement pas à l'origine du mouvement, il contribue à la coordination et la synchronisation des gestes, et à la précision des mouvements. Il reçoit des signaux en provenance des différents systèmes sensoriels, ainsi que d'autres parties du cerveau et de la moelle épinière. Il intègre ces signaux pour ajuster au mieux l'activité motrice[2]. En plus de son rôle direct dans le contrôle moteur, le cervelet est nécessaire pour différents types d'apprentissages moteurs, le plus remarquable étant l'apprentissage de l'ajustement aux variations dans les relations sensorimotrices.

Du fait de ces fonctions d'ajustement, des dommages au cervelet ne provoquent pas la paralysie, mais des troubles dans la précision des mouvements, l'équilibre, la posture ou l'apprentissage moteur[2].

Anatomiquement, le cervelet apparaît comme une structure isolée, située sous les hémisphères cérébraux et derrière le tronc cérébral. La surface du cervelet est couverte de stries parallèles très rapprochées, qui contrastent avec les circonvolutions larges et irrégulières du cortex cérébral. Ces stries dissimulent le fait que le cervelet est constitué d'une couche mince et continue de tissu nerveux, le cortex cérébelleux, fortement replié sur lui-même, tel un accordéon, ce qui lui donne cet aspect caractéristique.

Le cortex cérébelleux présente plusieurs types de neurones rangés très régulièrement, les plus importants étant les cellules de Purkinje et les cellules granulaires. Ce réseau complexe de neurones permet une remarquable capacité de traitement du signal. Néanmoins, l'essentiel des signaux efférents est dirigé vers un ensemble de petits noyaux cérébelleux profonds, à l'intérieur du cervelet.

  1. (en) U Wolf, MJ Rapoport et TA Schweizer, « Evaluating the affective component of the cerebellar cognitive affective syndrome », J. Neuropsychiatry Clin. Neurosci., vol. 21, no 3,‎ , p. 245–53 (PMID 19776302, DOI 10.1176/appi.neuropsych.21.3.245)
  2. a et b (en) EJ Fine, CC Ionita et L Lohr, « The history of the development of the cerebellar examination », Semin Neurol, vol. 22, no 4,‎ , p. 375–84 (PMID 12539058, DOI 10.1055/s-2002-36759)

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