Charles Michel

Charles Michel
Illustration.
Charles Michel en 2019.
Fonctions
Président du Conseil européen
En fonction depuis le
(4 ans, 7 mois et 21 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Donald Tusk
Successeur António Costa (désigné)
Premier ministre de Belgique

(5 ans et 16 jours)
Monarque Philippe
Gouvernement Michel I et II
Législature 54e et 55e
Coalition NVA-CD&V-Open VLD-MR (2014-2018)
CD&V-Open VLD-MR (2018-2019)
Prédécesseur Elio Di Rupo
Successeur Sophie Wilmès
Président du Mouvement réformateur

(9 mois et 10 jours)
Prédécesseur Olivier Chastel
Successeur Georges-Louis Bouchez

(3 ans, 7 mois et 26 jours)
Prédécesseur Didier Reynders
Successeur Olivier Chastel
Ministre fédéral de la Coopération au développement

(3 ans, 1 mois et 24 jours)
Premier ministre Guy Verhofstadt
Yves Leterme
Herman Van Rompuy
Yves Leterme
Gouvernement Verhofstadt III
Leterme I
Van Rompuy
Leterme II
Prédécesseur Armand De Decker
Successeur Olivier Chastel
Bourgmestre de Wavre

(12 ans et 2 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Charles Aubecq
Successeur Françoise Pigeolet
Ministre wallon des Affaires intérieures et de la Fonction publique

(3 ans, 9 mois et 10 jours)
Ministre-président Jean-Claude Van Cauwenberghe
Gouvernement Van Cauwenberghe I
Prédécesseur Jean-Marie Séverin
Successeur Philippe Courard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Namur (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique Mouvement réformateur
Père Louis Michel
Fratrie Mathieu Michel
Conjoint Amélie Derbaudrenghien
Diplômé de ULB
Université d'Amsterdam
Profession Avocat

Charles Michel Charles Michel
Premiers ministres de Belgique
Président du Conseil européen

Charles Michel, né le à Namur, est un homme d'État belge, membre du Mouvement réformateur (MR). Il est Premier ministre du au , puis président du Conseil européen depuis le .

Il est issu d'une famille d'entrepreneurs flamands, originaire de Hoegaarden. Son père Louis et son frère Mathieu sont tous les deux des hommes politiques libéraux francophones. Il grandit à Jodoigne, où il rejoint en le mouvement de jeunesse du Parti réformateur libéral (PRL). Il est élu deux ans plus tard au conseil provincial du Brabant wallon, dont il devient vice-président en .

Il fait son entrée à la Chambre des représentants en , étant à 23 ans le benjamin de l'assemblée. L'année suivante, il est désigné ministre des Affaires intérieures du gouvernement wallon. Il exerce cette responsabilité jusqu'en , quand le Mouvement réformateur est rejeté dans l'opposition par les socialistes.

Au cours des élections communales de , il se fait élire bourgmestre de Wavre, mais se trouve empêché dès , lorsqu'il accède au gouvernement fédéral comme ministre de la Coopération au développement. Après l'échec du MR aux élections de et de , il obtient le départ de Didier Reynders de la direction du parti et est élu à sa succession.

En , un mois après les élections fédérales de , le roi Philippe le charge d'une mission d'information, puis lui confie un mandat de formation — conjointement avec Kris Peeters — d'une « coalition suédoise », surnommée « kamikaze » par ses détracteurs car le MR y sera le seul parti francophone. Étant parvenu à établir un accord de gouvernement, il est assermenté Premier ministre en et s'appuie donc sur une majorité où siègent notamment les nationalistes flamands de la N-VA. Plus jeune chef du gouvernement de l'histoire belge, il mène une politique libérale associant privatisation des services publics, réduction des dépenses publiques, réforme des retraites et déréglementation du marché du travail.

Il remet sa démission en , environ dix jours après que la N-VA a quitté la coalition pour dénoncer la signature par le gouvernement du Pacte mondial sur les migrations. Le souverain le charge d'expédier les affaires courantes jusqu'aux élections de .

Choisi pour succéder à Donald Tusk à la présidence du Conseil européen, il est remplacé comme Premier ministre belge par Sophie Wilmès.


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