Chartreuse de Champmol

Chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol
Aimé Piron, Vue en perspective de la chartreuse de Champmol, 1686, bibliothèque municipale de Dijon.
Aimé Piron, Vue en perspective de la chartreuse de Champmol, 1686, bibliothèque municipale de Dijon.

Ordre Ordre des Chartreux
Fondation
Fermeture Avril 1791
Fondateur Philippe II de Bourgogne
Personnes liées Drouet de Dammartin, Jean de Marville, Claus Sluter, Claus de Werve, Melchior Broederlam, Jacques de Baerze, Jean de Beaumetz, Jean Malouel, Henri Bellechose
Style(s) dominant(s) Architecture gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1840)
Logo monument historique Classé MH (1902)
Logo monument historique Classé MH (1996)[1]
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
département Côte-d'Or
Commune Dijon
Coordonnées 47° 19′ 18″ nord, 5° 00′ 55″ est
Géolocalisation sur la carte : Dijon
(Voir situation sur carte : Dijon)
Chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol

La chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux situé à Dijon en Bourgogne, dont les bâtiments sont actuellement occupés par un centre hospitalier[2].

La construction du monastère a commencé dans un domaine acquis en septembre 1378 au lieu-dit de Champmol, alors à l'extérieur de la ville de Dijon, par Philippe le Hardi. Dans son testament de 1386, il souhaite y être inhumé dans l'habit des Chartreux. Les ducs de Bourgogne y font venir de nombreux artistes afin d'y réaliser des œuvres d'art (peintures et sculptures) destinées à décorer le monastère. La chartreuse de Champmol est fermée - et les moines dispersés - sous la Révolution française. Les bâtiments sont vendus en avril 1791, et leur nouveau propriétaire ne tarde pas à démolir l'église et les bâtiments pour en utiliser les pierres. Le site est racheté en 1833, par le département de la Côte-d’Or, pour en faire un asile psychiatrique. Les œuvres d'art qui y étaient conservées sont en partie dispersées dans divers musées.


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