Conflit Fatah-Hamas

Conflit Fatah-Hamas
Description de cette image, également commentée ci-après
Une carte de la bande de Gaza montrant les villes-clés ainsi que les pays voisins.
Informations générales
Date -
(5 ans)
(affrontements militaires essentiellement en 2007)
Lieu Territoires palestiniens
Casus belli Distribution politique du pouvoir au sein de l'Autorité palestinienne et tentative d'assassinat du Premier ministre du Hamas Ismaël Haniyeh
Belligérants
Hamas Fatah
Commandants
Ismaël Haniyeh
Khaled Mechaal
Mohammed Deif
Mahmoud Abbas
Mohammed Dahlan
Forces en présence
Brigades Izz al-Din al-Qassam : 15 000
Forces de police : 6 000[1],[2]
Sécurité nationale : 30 000
Preventive Security Service (en) : 30 000
General Intelligence : 5 000
Garde présidentielle : 4 200
Brigades des martyrs d'Al-Aqsa :
Plusieurs milliers[1],[2]
Pertes
83 morts 165 morts

98 civils tués
Plus de 1 000 civils blessés dans les deux camps, au moins 350 tués dans les combats entre factions[3]
Total : plus de 350 morts[1]

Le conflit Fatah–Hamas (en arabe : النزاع بين فتح وحماس, an-Nizāʿ bayna Fataḥ wa-Ḥamās), la guerre civile palestinienne (en arabe : الحرب الأهلية الفلسطينية, al-Ḥarb al-ʾAhliyyah al-Filisṭīnīyyah), ou le conflit des Frères (en arabe : صراع الإخوة, Ṣirāʿ al-ʾIkhwah, signifiant littéralement « guerre fratricide ») a débuté en 2006 après la victoire du Hamas aux élections législatives. La conséquence politique de ce conflit, parfois armé, a été l'instauration de deux régimes politiques revendiquant une représentation des Palestiniens malgré l'échec du Fatah lors des élections démocratiques. Le résultat de ces élections pourtant appuyées par les États-Unis et Israël dans le but, sans succès, d'aider à l'élection de Mahmoud Abbas plus favorable à Israël poussa les États-Unis à organiser et appuyer l'offensive armée du Fatah pour reprendre par la force le pouvoir[4],[5]. Depuis, le Fatah dirige l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et le Hamas à Gaza. L'accord de Doha en 2008 et les accords du Caire (2011) sont censés réconcilier les deux parties. Mahmoud Abbas (président de l'Autorité palestinienne), Amr Moussa (secrétaire général de la Ligue arabe), Nabil el-Arabi (ministre des Affaires étrangères égyptienne), Khaled Mechaal (Hamas) ont participé aux accords du Caire. Le , une réunion entre le Hamas et le Fatah à Gaza se termine en respectant les accords du Caire et de Doha, de former le gouvernement palestinien d'union nationale de 2014 et d'organiser des élections générales six mois après la fondation du gouvernement.

  1. a b et c « Religious war in Gaza », sur Ynet,
  2. a et b Henry Chu, « Factional fighting in Gaza imperils unity government »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Los Angeles Times (consulté le ) Article disponible à l'adresse http://www.unitedjerusalem.org/index2.asp?id=917806&Date=5/18/2007
  3. « Over 600 Palestinians killed in internal clashes since 2006 », Ynetnews.com, (consulté le )
  4. « An inside story of how the US magnified Palestinian suffering », Christian Science Monitor,‎ (ISSN 0882-7729, lire en ligne, consulté le )
  5. David Rose, « Vanity Fair dévoile le plan secret américain contre le Hamas », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )

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