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Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ». En ce sens, elle correspond par exemple à l'allemand Gewissen et à l'anglais conscience ;
la conscience phénoménale, le « ressenti » d'un sujet. La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux »[2]
Si ces propositions de définition font de la conscience une expérience prégnante pour tout être humain, elle n'en reste pas moins, comme le souligne par exemple André Comte-Sponville « l'un des mots les plus difficiles à définir »[3]. Cette difficulté se heurte en effet à la problématique d'une conscience tentant de s'auto-définir. En effet, la possibilité qu'aurait une faculté de se discerner elle-même ne fait pas consensus, et connaît même des détracteurs dans des courants de pensée fort éloignés. Un proverbe bouddhiste formule l'adage selon lequel « un couteau ne peut se couper lui-même »[4], tandis qu'Auguste Comte assure que personne « ne peut […] se mettre à la fenêtre pour se regarder passer dans la rue ».