Corindon

Corindon
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1]
Image illustrative de l’article Corindon
Corindon
Général
Numéro CAS 1302-74-5
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Al2O3   [Polymorphes]
Identification
Masse formulaire[2] 101,9613 ± 0,0009 uma
Al 52,93 %, O 47,07 %,
Couleur variable
Système cristallin Trigonal
Réseau de Bravais Rhomboédrique
Classe cristalline et groupe d'espace Ditrigonale-scalénoédrique
R3c (no 167)
Macle fréquentes, sur {10-11} et {0001}
Clivage aucun, se casse en 3 directions
Cassure conchoïdale à irrégulière
Habitus Massifs, grenus, compacts, sableux.
Faciès prismatique, en tonnelet, pseudohexagonal, tabulaire (selon {0001}, rhomboédrique, lamellaire. Faces des prismes et pyramides striées parallèlement à {0001} et, sur les faces {0001}, stries parallèles aux faces du prisme.
Échelle de Mohs 9
Trait blanc
Éclat adamantin, vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction ω=1,768-1,772
ε=1,760-1,763
Biréfringence Δ=0,008-0,009 ; uniaxe négatif
Fluorescence ultraviolet oui
Propriétés chimiques
Densité 3,9-4,1
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le corindon est une espèce minérale composée d'alumine anhydre cristallisée, de formule Al2O3 et aussi parfois notée α-Al2O3 avec des traces de fer, de titane, de chrome, de manganèse, de nickel, de vanadium et de silicium. Certains cristaux peuvent atteindre un mètre de long[3].

Certaines variétés naturelles de corindon sont des pierres précieuses : le rubis et le saphir sesquioxyde d'aluminium. La roche qui en découle, l'émeri, est très utilisée dans l'industrie, essentiellement comme abrasif en raison de sa dureté, et comme réfractaire.

La dureté du corindon est de 9 sur l'échelle de Mohs, que la pierre soit naturelle ou artificielle, ce qui en fait le deuxième minéral naturel le plus dur après le diamant (10). Cette dureté s'explique par la nature ionique des liaisons de l'alumine (elles sont covalentes dans le cas du diamant).

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. The Handbook of Mineralogy Volume III, 1997 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols

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