Coumarine

Coumarine
Image illustrative de l’article Coumarine
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Identification
Nom UICPA 1-benzopyrane-2-one
Synonymes

2H-chromenone
Cumarine
Benzo-α-pyron

No CAS 91-64-5
No ECHA 100.001.897
No CE 202-086-7
PubChem 323
SMILES
InChI
Apparence flocons incolores, d'odeur caractéristique[1].
Propriétés chimiques
Formule C9H6O2  [Isomères]
Masse molaire[2] 146,142 7 ± 0,008 2 g/mol
C 73,97 %, H 4,14 %, O 21,9 %,
Propriétés physiques
fusion 69 à 71 °C[3]
ébullition 301,7 °C[3]
Solubilité Faible (1,9 g·l-1 à 20 °C)[3]
Masse volumique 0,94 g·cm-3[1]
Point d’éclair 150 °C[1]
Pression de vapeur saturante à 106 °C : 0,13 kPa[1]
Précautions
Directive 67/548/EEC
Nocif
Xn


Transport
-
   2811   
Classification du CIRC
Groupe 3 : Inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'Homme[4]
Écotoxicologie
DL50 0,196 g·kg-1 (souris, oral)[3]
0,293 g·kg-1 (rats, oral)[3]
LogP 1,39[1]
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Anticoagulant
Composés apparentés
Isomère(s) isocoumarine
chromone

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La coumarine est une substance naturelle organique aromatique. Sa formule chimique est C9H6O2. Elle est connue dans la nomenclature internationale comme 2H-1-benzopyrane-2-one, molécule qui peut être considérée en première approximation comme une lactone de l’acide 2-hydroxy-Z-cinnamique.

Son odeur de foin fraîchement coupé a attiré l'attention des parfumeurs sur elle dès le XIXe siècle[réf. nécessaire]. Habituellement, la coumarine simple se trouve sous forme liée à un sucre qui la retient dans l'eau des vacuoles des cellules végétales : pour qu'elle soit émise, elle doit être séparée du sucre et subir une oxydation par l'oxygène de l'air pour donner la forme volatile, plus odorante.

Le même terme de coumarine désigne aussi la classe des composés phénoliques dérivés de cette dernière molécule, la 2H-1-benzopyrane-2-one. Ces composés possèdent des hydroxyles phénoliques qui peuvent être méthylés ou être engagés dans des liaisons hétérosides, constituant alors la génine. Plus d’un millier de coumarines naturelles ont été décrites. Elles sont très largement distribuées dans le règne végétal.

La coumarine utilisée en parfumerie (Shalimar et Jicky de Guerlain ou Contradiction de Calvin Klein) ou pour aromatiser les aliments ou les boissons est surtout obtenue par synthèse.

Prise en excès, elle peut provoquer des effets secondaires, tels que nausées, vomissements, vertiges et maux de tête et, alors qu'elle est normalement dégradée par le foie, induire une toxicité hépatique[5].

  1. a b c d et e COUMARINE, Fiches internationales de sécurité chimique
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a b c d et e (en) ChemIDplus, « Coumarin - RN: 91-64-5 », sur chem.sis.nlm.nih.gov, U.S. National Library of Medicine (consulté le ).
  4. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 3 : Inclassables quant à leur cancérogénicité pour l'Homme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur monographs.iarc.fr, CIRC, (consulté le ).
  5. Michel Botineau, Guide des plantes médicinales, Belin, , p. 132

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