Couvent des Feuillants

Couvent des Feuillants
Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIXe siècle d'après une vue de 1707).À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione. L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.
Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIXe siècle d'après une vue de 1707).
À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione. L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.
Présentation
Culte Catholique romain
Protection Logo monument historique Inscrit MH[1]
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville 1er arrondissement de Paris
Coordonnées 48° 51′ 58″ nord, 2° 19′ 45″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Couvent des Feuillants
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Couvent des Feuillants
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Couvent des Feuillants

Le monastère royal de Saint-Bernard, plus connu sous le nom de couvent des Feuillants, était un monastère parisien fondé en 1587 par Henri III pour les religieux de l'ordre cistercien réformé des Feuillants. Situés rue Saint-Honoré, derrière les actuels nos 229-235 de cette rue, près de l'angle de l’actuelle rue de Castiglione, ses bâtiments ont été rasés au début du XIXe siècle.

Sécularisé et nationalisé par les décrets des 13 et , le couvent a servi notamment de lieu de réunion à un éphémère rassemblement politique, le Club des feuillants.

La nef de l'église des Feuillants, achevée en 1608 et consacrée à Saint Bernard de Clairvaux, a été utilisée comme atelier du peintre Jacques-Louis David pour la réalisation de son tableau Le Serment du jeu de paume.

Du monastère détruit sous le Consulat, il ne reste que des immeubles de rapport, rue Saint-Honoré (nos 229-235), construits par l'architecte Denis Antoine en 1776 et classés aux Monuments historiques en 1987[2], ainsi que le chevet arrondi de l’église, repérable dans la cour d’un ces immeubles.


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