Répartition géographique | Sardaigne |
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Période | Âge du Bronze et Âge du Fer |
Chronologie | du XVIIIe siècle jusqu'à la colonisation romaine en 238 avant notre ère |
La culture nuragique, qui a longtemps fasciné, par son mystère, les archéologues et les voyageurs [1], apparaît en Sardaigne au cours du premier âge du bronze, vers le XVIIIe siècle av. J.-C. et concerne plusieurs milliers de monuments[2], jusqu'à 8000 selon les archéologues[3] avec de nombreuses variétés stylistiques et formelles[4]. Des traces humaines vieilles de 20 000 ans ont été retrouvées dans l'île, mais l'expansion démographique y a "coïncidé avec la transition néolithique au VIe millénaire"[5]. Les chercheurs ont montré que les sardes du Néolithique moyen (4 100 à 3 500 av. J.-C.) étaient étroitement liés aux gens de l’Europe continentale puis que l'ascendance génétique s'est stabilisée "au moins jusqu’à la fin de la période nuragique"[5].
Son nom dérive de son monument le plus caractéristique : le nuraghe. En une vingtaine d'années, le « nombre d’édifices répertoriés est passé de 9 000 à 20 000 »[2]. Une civilisation très semblable, appelée torréenne, s'est développée dans l'actuelle Corse-du-Sud au cours de la même période.
La Sardaigne appartint au monde mégalithique qui s’exprima à Malte ou à Stonehenge en Angleterre. La communauté des chercheurs pense que les sociétés qui ont construit ces emblématiques et monumentales constructions en pierre sont issues de l'évolution des structures sociales du IIIe millénaire av. J.-C., lors de la transition du Néolithique à l'âge du fer[6]. Les bâtiments protohistoriques sardes offrent une présence très dense de par leur nombre très élevé pour un territoire de 24 090 kilomètres carrés: on en trouve un en moyenne tous les deux kilomètres carrés[4].
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