Dario Fo

Dario Fo
Dario Fo en 2014.
Biographie
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Milan (Drapeau de l'Italie Italie)
Sépulture
Nom de naissance
Dario Luigi Angelo FoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Période d'activité
Conjoint
Enfant
Jacopo Fo (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Alessandro Fo (d) (oncle)
Laura Fo (d) (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Genre artistique
Site web
Distinction
Œuvres principales
signature de Dario Fo
Signature
Vue de la sépulture.

Dario Fo (prononcé : [ˈdaːrjo ˈfɔ]), né le à Sangiano près de Varèse en Lombardie (Italie) et mort le à Milan, est un écrivain italien, dramaturge, metteur en scène et acteur, ce qui en fait un « homme de théâtre complet ».

Époux de Franca Rame, il est aussi lauréat du prix Nobel de littérature en 1997. L'Académie suédoise indique qu'il « imite les bouffons du Moyen Âge, en flagellant l’autorité et en faisant respecter la dignité des opprimés »[1].

Connu pour ses engagements politiques libertaires, Dario Fo est l'un des dramaturges italiens les plus représentés dans le monde avec Goldoni.

Dario Fo a une admiration sans bornes pour un dramaturge vénitien du XVIe siècle, Angelo Beolco, dit Ruzzante, qu'il considère comme son « plus grand maître avec Molière ». Dans le discours pour la réception du prix Nobel de littérature, qu'il prononce à Stockholm en 1997, il rend un hommage appuyé à

« un extraordinaire homme de théâtre de ma terre, peu connu … même en Italie. Mais qui est sans aucun doute le plus grand auteur de théâtre que l'Europe ait connu pendant la Renaissance avant l'arrivée de Shakespeare[2]. »
Il insiste sur la qualité du théâtre de Ruzzante, qu'il considère comme « le vrai père de la Commedia dell'arte, qui inventa un langage original, un langage de et pour le théâtre, basé sur une variété de langues : les dialectes de la Vallée du Pô, des expressions en latin, en espagnol, même en allemand, le tout mélangé avec des onomatopées de sa propre invention[2]. »

  1. Jean-Pierre Léonardini, En distinguant Dario Fo, les Nobels font un bras d'honneur au pape, Marianne, 20 octobre 1997, [lire en ligne].
  2. a et b Texte complet (en anglais) du discours de Dario Fo sur le site de la Fondation Nobel.

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