Die Linke

Die Linke
Image illustrative de l’article Die Linke
Logotype officiel.
Présentation
Co-présidents Janine Wissler
Martin Schirdewan
Fondation
Fusion de PDS
WASG
Scission dans BSW - Pour la raison et la justice
Siège Maison Karl-Liebknecht
Kleine Alexanderstraße 28
D-10178 Berlin
Présidents adjoints Ates Gürpinar (en)
Katina Schubert
Jana Seppelt
Secrétaire Tobias Bank
Journal Neues Deutschland
Think tank Fondation Rosa Luxembourg
Mouvement de jeunesse Linksjugend Solid (en)
Organisation étudiante Die Linke.SDS
Positionnement Gauche[a],[1]
Idéologie Socialisme démocratique
Populisme de gauche
Affiliation européenne Parti de la gauche européenne
Groupe au Parlement européen Groupe de la Gauche au Parlement européen
Adhérents 60 681 (2022)[2]
Couleurs Rouge (officiellement)[b]
Pourpre (usuellement)[c]
Site web die-linke.de
Présidents de groupe
Bundestag Dietmar Bartsch (Die Linke)
Parlement européen Manon Aubry et Martin Schirdewan (GUE/NGL)
Représentation
Bundestag
28  /  736
Bundesrat
4  /  69
Parlement européen
5  /  96
Ministres-présidents
1  /  16
Députés régionaux
128  /  1884
Drapeau de Die Linke.

Die Linke, en français « La Gauche », est un parti politique allemand né de la fusion le du Parti du socialisme démocratique (ex-Parti socialiste unifié d'Allemagne, qui était le parti officiel de la République démocratique allemande) et de l'Alternative électorale travail et justice sociale.

Depuis , ses dirigeants sont Martin Schirdewan et Janine Wissler. Die Linke se différencie des autres partis de gauche siégeant au Bundestag (le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) et l'Alliance 90/Les Verts) par sa ligne politique antilibérale et prônant un socialisme démocratique.

En , le parti revendique 78 046 membres[5], dont 39,2 % de femmes[6]. Après une percée aux élections fédérales de septembre 2009, il porte sa représentation au Bundestag à 76 députés sur 614, contre 53 précédemment. Les bastions électoraux du parti sont plutôt situés dans les régions orientales de l'Allemagne, qui formaient la République démocratique allemande (RDA), mais il trouve aussi suffisamment d'électeurs dans l'ex-Allemagne de l'Ouest pour siéger dans les parlements régionaux de ses Länder. Après sa montée en puissance à la fin des années 2000, le parti essuie plusieurs revers électoraux depuis 2010[7],[8].

Au niveau international, Die Linke est membre du Parti de la gauche européenne et du Forum pour une nouvelle gauche européenne (NELF)[9] et siège au Parlement européen dans le Groupe de la Gauche au Parlement européen, dont Martin Schirdewan et Manon Aubry sont co-présidents.

Die Linke promeut l'anticapitalisme, l'antifascisme et l'antimilitarisme. Il est neutre sur l'intégration européenne et il est le parti le plus à gauche des six représentés au Bundestag.


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  1. Raphaël Fèvre (éd.), A Political Economy of Power: Ordoliberalism in Context, 1932-1950, Oxford University Press, (ISBN 9780197607800, lire en ligne), p. 2 :

    « This reference to ordoliberalism has also resonated across the wide spectrum of German politics— albeit in a spirit of opposition to the CDU— from left- wing party leaders of Die Linke to the far- right of Alternative für Deutschland »

  2. « About Us », The Left (consulté le ).
  3. (de) « Ergebnisse - Der Bundeswahlleiter », sur bundeswahlleiter.de (consulté le ).
  4. (de) « tagesschau.de », sur wahl.tagesschau.de (consulté le ).
  5. « Mitgliederzahlen September 2009 » sur le site de Die Linke
  6. Frauenanteil, sur le site de Die Linke
  7. « Revers électoral pour les conservateurs d'Angela Merkel », sur lemonde.fr, .
  8. Élections: la CDU en tête, recul de Die Linke en Sarre sur humanite.fr du 26 mars 2012
  9. Thomas Landwehrlen, « Die Linke. L’émergence du nouveau parti de la gauche antilibérale allemande : une menace pour le SPD, un défi pour la gouvernabilité de la République fédérale », in Institut de Ciències Polítiques i Socials, Working Paper no 289, Barcelone, 2010, p. 22 exemplaire en ligne

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