Droits Miranda

Page du manuscrit écrit par le juge en chef Earl Warren concernant l'affaire Miranda v. Arizona.

Les droits reconnus par l’arrêt Miranda[1], ou « droits Miranda » (Miranda rights), et l’avertissement inspiré de l’arrêt Miranda[2], ou « avertissement Miranda » (Miranda warning ou Miranda caution), sont des notions de procédure pénale dégagées par la Cour suprême des États-Unis en 1966 dans l’affaire Miranda v. Arizona.

Ces droits se manifestent par la prononciation d’un avertissement lors de l’arrestation d'un individu, lui signifiant notamment son droit à garder le silence et de bénéficier d’un avocat. Le recours systématique à cet avertissement par la police et sa portée symbolique, amplifiée par sa présence dans de nombreux films et téléfilms américains, ont contribué à sa notoriété en dehors des États-Unis. Dans les faits, 78 % des suspects décident de parler à la police, même après avoir été informés de leur droit au silence[3].

  1. Ministère de la Justice Gouvernement du Canada, « Ministère de la Justice - Analyse des services d'avocats de garde requis selon l'arrêt Brydges », sur www.justice.gc.ca, (consulté le )
  2. Conseil de l'Europe, Cour européenne des droits de l'homme, Grande Chambre, Arrêt O’Halloran et Francis c. Royaume-Uni (Requêtes nᵒˢ 15809/02 et 25624/02), Strasbourg, 29 juin 2007, p. 26.
  3. Mélinda E. Boisson, « Miranda v. Arizona ou le vacarme du droit au silence », sur Droit du procès et de la preuve judiciaire, blog de l'Université Paris-X, .

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