Ernest Renan

Ernest Renan
Ernest Renan dans les années 1870, photographie d'Adam-Salomon.
Fonctions
Président
Société asiatique
-
Administrateur du Collège de France
-
Fauteuil 29 de l'Académie française
-
Président
Société de linguistique de Paris
Président
Société nationale des antiquaires de France
Casimir Creuly (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Joseph Ernest RenanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
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Rédacteur à
Revue germanique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Cornélie Renan-Scheffer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ary Renan
Noémi Renan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Membre de
Maître
Directeur de thèse
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
signature d'Ernest Renan
Signature

Ernest Renan, né le [1] à Tréguier (Côtes-du-Nord) et mort le à Paris 5e[2], est un écrivain, philologue, philosophe, épigraphiste et historien français.

Une part essentielle de son œuvre est consacrée aux religions, avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes, de 1863 à 1881), dont le premier tome est consacré à la Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique. Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l'Église catholique.

Curieux de science, Ernest Renan est immédiatement convaincu par l'hypothèse de Darwin concernant le rôle de la sélection naturelle dans l'évolution des espèces. Il établit un rapport étroit entre les religions et leurs racines ethnico-géographiques.

Ernest Renan est considéré aujourd'hui comme un intellectuel de référence avec des textes comme L’Avenir de la science (écrit en 1848), Prière sur l'Acropole (1865) ou Qu'est-ce qu'une nation ? (1882). Dans ce discours, Renan s’efforce de distinguer race et nation, soutenant que, à la différence des races, les nations s’étaient formées sur la base d’une association volontaire d’individus avec un passé commun : ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ni d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'« avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore » dans l'avenir.

Son intérêt pour sa Bretagne natale a été constant, de L'Âme bretonne (1854) au texte autobiographique Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883).


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