Exploitation de l'uranium en Limousin

L'ancienne région administrative française du Limousin est marquée, dans la seconde moitié du XXe siècle, par l'exploitation de plusieurs mines d'uranium destinées à alimenter le programme nucléaire national, civil comme militaire.

Sur l'ensemble de la période productive, le Limousin compte près de 40 mines d'uranium, exploitées de manière souterraine ou à ciel ouvert. L'essentiel de cette extraction est réalisé au sein de la division minière de la Crouzille, localisée dans le département de la Haute-Vienne, à l'ouest des monts d'Ambazac, à environ 20 km au nord de Limoges. D'autres mines ont aussi fonctionné dans le nord du département, ainsi que dans la Corrèze et la Creuse. La dernière de ces mines ferme en 2001. Outre les mines, la région compte deux sites de traitement du minerai et 5 sites de stockage des résidus[1].

Le minerai extrait des mines du Limousin représente environ 40 % à 46 % de la production nationale d'uranium[1],[2], soit 32 000 à 35 000 tonnes d'uranium produites[3]. Cette activité a généré 79 millions de tonnes de stériles miniers et 20 millions de tonnes de résidus, dont la gestion suscite parfois débats et controverses[4].

  1. a et b Conseil supérieur d'hygiène publique de France, « RAPPORT du Groupe de Travail "SITES MINIERS D'URANIUM" », sur hcsp.fr, (consulté le ).
  2. Vareille et Dauphin 2011, p. 54.
  3. Sylvain Compère, « La grande aventure de l'uranium en Limousin », sur Le Populaire du Centre, (consulté le ).
  4. Franck Petit, « Le Limousin contaminé après 50 ans d’exploitation de l’uranium », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).

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