Favela

Habitat précaire dans la favela de Nova Friburgo dans l'État de Rio de Janeiro, en 2005.

Favela, aussi écrit favéla, désigne actuellement les bidonvilles brésiliens, situés sur des terrains occupés illégalement et contrôlés le plus souvent par des trafiquants de drogue qui luttent entre eux pour obtenir les plus vastes territoires, très souvent malsains (marécages, pentes raides des collines), et dont les habitations sont construites avec des matériaux de récupération[1]. Les plus connus et les plus étendus se trouvent dans la ville de Rio de Janeiro, qui en compte près de 968 (2008)[2] et rassemblent le tiers de la population urbaine. Si les favelas sont emblématiques de la pauvreté urbaine, ont été très étudiées par les chercheurs et sont entrées dans la culture populaire, elles ne représentent pas la totalité de l'habitat précaire. Des géographes ont montré que les classes populaires logeaient aussi dans d'autres types d'habitats comme les palafitas (cabanons en bois sur les cours d'eau) ou les cortiços (logements délabrés dans les quartiers patrimoniaux des centres historiques)[3].

  1. « favela », dictionnaire Larousse.
  2. Jean-Pierre Langellier, « À Rio, un mur "écologique" pour contenir une favela », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne).
  3. Octavie Paris, « Les cortiços à Salvador de Bahia, entrer dans un logement caractéristique des villes brésiliennes », Géoconfluences,‎ (ISSN 2492-7775, lire en ligne).

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