Ferrari 642

Ferrari 642
Ferrari 642
Jean Alesi au volant de la Ferrari 642 au Grand Prix des États-Unis 1991.
Présentation
Équipe Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari SpA
Constructeur Scuderia Ferrari
Année du modèle 1991
Concepteurs Steve Nichols
Jean-Claude Migeot
Spécifications techniques
Châssis Monocoque moulée en fibre de carbone et en kevlar et structure en nid d'abeille
Suspension avant Doubles triangles, poussoirs, barre de torsion, amortisseurs et barre antiroulis
Suspension arrière Doubles triangles, poussoirs, ressorts hélicoïdaux sur amortisseurs télescopiques montés horizontalement
Nom du moteur Ferrari 037
Cylindrée 3 499 cm3
710 ch à 13 800 tr/min
Configuration V12 à 65°
Position du moteur centrale-arrière
Boîte de vitesses Longitudinale semi-automatique à 7 rapports
Système de freinage Disques Carbone Industrie
Étriers Brembo
Poids 505 kg
Dimensions Longueur : 4 400 mm
Largeur : 2 130 mm
Hauteur : 1 004 mm
Empattement : 2 881 mm
Voie avant : 1 800 mm
Voie arrière : 1 675 mm
Carburant Agip
Pneumatiques Goodyear
Histoire en compétition
Pilotes 27. Drapeau de la France Alain Prost
28. Drapeau de la France Jean Alesi
Début Grand Prix automobile des États-Unis 1991
CoursesVictoiresPole positionsMeilleurs tours
6 0 0 2
Championnat constructeurs 3e avec 59,5 points
Championnat pilotes Alain Prost : 5e
Jean Alesi : 7e

Chronologie des modèles (1991)

La Ferrari 642, également connue sous la dénomination Ferrari F1-91, est une monoplace de Formule 1 engagée par la Scuderia Ferrari dans le cadre des six premières manches du championnat du monde de Formule 1 1991. Elle est pilotée par le Français Alain Prost, présent dans l'équipe depuis 1990, qui dispute sa douzième année dans la discipline-reine qu'il a intégrée en 1980, et son compatriote Jean Alesi, en provenance de l'écurie Tyrrell Racing avec laquelle il a disputé sa première saison complète.

Conçue par les ingénieurs Steve Nichols et Jean-Claude Migeot, la 642, équipée d'un moteur V12 Ferrari 037, est une évolution de la 641 de la saison précédente et s'en distingue par un empattement et des pontons allongés. Elle reprend néanmoins le museau en forme de bec de canard de la 640 de 1989 et conserve une transmission semi-automatique, mise au point pour la Ferrari 639, à l'origine des monoplaces de l'écurie italienne depuis 1989.

Après l'excellente première saison de Prost en 1990 (cinq victoires et neuf podiums, à la lutte avec Ayrton Senna pour le titre mondial jusqu'à leur accrochage au premier virage lors de l'avant-dernière course à Suzuka), la 642 porte tous les espoirs de l'écurie de Maranello alors que son coéquipier Nigel Mansell est parti chez Williams, et que le prometteur Jean Alesi rejoint le « Professeur » déjà triple champion du monde. La monoplace de 1991 est propulsée par un moteur V12 atmosphérique annoncé comme le plus puissant du plateau. Le châssis est censé rivaliser avec ceux de Williams et de McLaren, les principaux protagonistes du championnat.

Mais rien ne se passe comme prévu. Après des premiers essais effectués en janvier 1991 sur le circuit du Castellet au terme desquels Ferrari et Alain Prost, qui s'est d'abord montré hésitant à poursuivre sa carrière en Formule 1, s'annoncent comme les favoris du championnat, la 642 apparaît, dès sa première course à Phoenix, comme une monoplace à la fiabilité incertaine, incapable de se battre pour la victoire face à la McLaren MP4/6-Honda de Senna et les Williams FW14-Renault de Mansell et Riccardo Patrese.

Les contre-performances s'enchaînent dans les courses suivantes, provoquant une crise interne à Ferrari qui est très critiquée par les médias italiens et par Prost, qui considère que les titres mondiaux des pilotes et des constructeurs sont déjà assurés pour Senna et McLaren : le directeur sportif, Cesare Fiorio, est limogé à l'issue du Grand Prix de Monaco, et remplacé par Piero Lardi-Ferrari à la direction générale, Claudio Lombardi à la direction des opérations et Marco Piccinini à la gestion des pilotes et des commanditaires.

Pour tenter d'améliorer ses résultats (seulement deux podiums, deux meilleurs tours en course et seize points inscrits), Ferrari, alors quatrième du championnat du monde des constructeurs, engage la 643 dès la septième manche de la saison, en France.


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