Finance de l'ombre

La finance de l'ombre (en anglais : shadow banking[1]), ou encore système bancaire parallèle[2], désigne l'ensemble des activités et des acteurs contribuant au financement du système économique et ne sont pas des banques. L'expression de « finance de l'ombre » ne renvoie donc pas aux activités hors bilan des banques. Le shadow banking est défini comme « le système d’intermédiation du crédit impliquant des entités et des activités se trouvant potentiellement à l’extérieur du système bancaire »[3] par le Conseil de stabilité financière.

L'expression est cependant hautement ambiguë. Ainsi Jean Tirole la définit comme étant « la migration des activités vers le secteur non régulé »[4], qui peut s'opérer via des activités hors bilan. Son périmètre exact demeure imprécis[5], en raison notamment des différences nationales de définition du secteur bancaire (restreint aux établissements de crédit constitués sous forme de société commerciale aux États-Unis, entendu comme l’ensemble des établissements de crédit dans l’Union européenne, étendu aux établissements intervenant dans la gestion et la distribution des prêts en Allemagne et en France).

  1. Gilles Saint Marc, « Le Shadow Banking : un outil transparent au service du financement de l'économie réelle », Année des professions financières 2013, no 8,‎ , p. 131 (lire en ligne)
  2. Gilles Saint Marc, « Le shadow banking mérite d'être dédiabolisé », sur agefi.fr.
  3. « Shadow Banking: Scoping the Issues », sur financialstabilityboard.org/, .
  4. Jean Tirole, Économie du bien commun, Presses universitaires de France, (présentation en ligne), p. 453.
  5. Pierre-Henri Cassou, « Le « shadow banking » : objet non identifié, activités irrégulières ou voie alternative de financement ? », sur professionsfinancieres.com, .

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