Foin

Le foin était la principale alimentation du bétail, autrefois souvent logé sous les maisons en hiver en zone froide et tempérée

Le foin est un fourrage constitué de végétaux fauchés, séchés et conservés pour l'alimentation des animaux herbivores dans les périodes, mauvaise saison ou période de sécheresse par exemple, dans lesquelles le pâturage n'est pas possible. Il s'agit le plus souvent d'herbe provenant de prairie. C'était autrefois une des conditions d'existence des systèmes de type polyculture-élevage et il était indispensable aux activités utilisant des chevaux (postes, transports, armées...)[1].

Dans les élevages intensifs, il est surtout considéré comme un élément d'ajustement permettant d'atteindre l'indice d'encombrement de la ration nécessaire pour assurer un bon transit digestif.

Dans les élevages orientés vers l'agriculture durable, il est à nouveau très apprécié du moins lorsque le climat y est favorable.

L'ensemble du processus d'élaboration du foin s'appelle la fenaison. La valeur nutritive du foin dépend principalement de sa composition floristique, du stade de récolte de l'herbe et de la qualité de la fenaison (conditions de séchage).

Le foin a aussi été utilisé pour la conservation de la viande ou du fromage.

  1. Pour illustrer l'ampleur du problème, vers 1900, la ville portuaire de New York qui comptait 3 500 000 habitants utilisait 200 000 chevaux nécessitant environ 2 000 tonnes de foin par jour|Gérald Bronner, « Quand la voiture était écologique », Pour la Science,‎ , p. 26 (ISSN 0153-4092)

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