Fonds d'adaptation au changement climatique

Fonds d'adaptation au changement climatique
Organe de l'ONU
Type d'organisation Organisme public international
Acronymes FA
Chef
sous-Chef
Statut Actif
Membres
Siège
Création
Site web http://adaptation-fund.org
Organisation parente Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
et Banque mondiale

Le Fonds d'adaptation au changement climatique (FACC) plus souvent dénommé Fonds d'adaptation (FA) ou est un fonds alimenté, pour l'essentiel, par une taxe internationale fondée sur le mécanisme de développement propre (MDP) mis en place par le protocole de Kyoto pour financer des projets ou des programmes d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement ; pays qui sont souvent particulièrement affectés par le dérèglement climatique, alors qu'il y contribuent moins que les pays riches. Ce fonds complète d'autres outils financiers établis sous la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique : le Fonds pour les pays les moins avancés, le Fonds spécial pour les changements climatiques et le Fonds vert pour le climat[1].

Entre son lancement en 2007 et 2017 en 10 ans, il a financé des projets d'adaptation dans plus de 60 pays pour un montant d’environ 500 millions de dollars[2]. Dans les cadres et outils financiers de la communauté internationale, ses principes de gouvernance, ses modalités de financement et ses règles d'allocation de ressources sont originaux (les pays en développement dominent sa gouvernance, tout en recherchant un compromis des parties prenantes) ; les pays en développement via 1) les « entités nationales d'exécution » (INM) accréditées et 2) les « agences régionales d'exécution » (RIE) peuvent directement présenter au conseil d'administration du Fonds leurs demandes de subvention (en contournant le filtre des institutions internationales traditionnelles)[3].

Il permet des actions d'adaptation, complémentaire des stratégies d'atténuation, qui visent elles à moins émettre de gaz à effet de serre et à restaurer ou protéger les capacités de puits de carbone des écosystèmes ou agroécosystèmes.

Ce fonds et le Fonds vert, malgré des promesses réitérées plusieurs fois peinent à être pleinement et rapidement alimenté. Leur financement a été une pierre d'achoppement de la préparation de la COP21[4]. L'engagement financier des pays développés à l’horizon 2020 porte à la fois sur des sources publiques et privées, sans engagement sur la part respective de ces deux sources[5]

  1. Weikmans R (2016) Le rôle de la coopération au développement dans le financement international de l’adaptation au changement climatique. |La nouvelle géographie du développement. Coopérer dans un monde en mutation, Éditions La Muette, Bruxelles, 175-185
  2. Ministère de l'économie (France) : Fonds d'adaptation (FA)
  3. Iddri (2011) Le Fonds d’adaptation, laboratoire du financement du changement climatique ; Working Papers N°10/2011.|10 p]
  4. Buffet C (2015) L'impératif d’adaptation, pierre d’achoppement de la COP21?. Cités, (3), 185-194.
  5. Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), 2009 : para. 8

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