France (paquebot)

France puis Norway puis Blue lady

France
illustration de France (paquebot)
Le paquebot France, durant ses essais, en janvier 1962.
Autres noms Norway (1979-2006)
Blue Lady (2006-2008)
Type Paquebot transatlantique (1961-1979)
Navire de croisière (1979-2007)
Histoire
Chantier naval Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire, France
Quille posée
Lancement
Mise en service
Commission
Statut Démoli en 2009 à Alang en Inde
Équipage
Équipage 1 100 membres
Caractéristiques techniques
Longueur 315,7 m (hors-tout)
299,2 m (flottaison)
290 m (entre perp.)
Maître-bau 33,7 m
Tirant d'eau 10,5 m
Tirant d'air 66,9 m
Déplacement 57 607 t
Port en lourd 13 960 tpl
Tonnage 66 348 tjb
Propulsion 4 hélices fixes, ∅5,8 m
4 groupes CEM-Parsons
Puissance 160 000 ch
Vitesse 31 nœuds
Caractéristiques commerciales
Capacité 2 032 passagers
Carrière
Armateur Compagnie générale transatlantique (1961-1977)
Akram Ojjeh (1977-1979)
Norwegian Cruise Line (1979-2000)
Star Cruises (2000-2006)
Affréteur Norwegian Cruise Line
Pavillon France (1961-1979)
Norvège (1979-1987)
Bahamas (1987-2007)
Port d'attache Le Havre (1961-1979)
Oslo (1979-1987)
Nassau (1987-2007)
Indicatif (FNRR) (1961-1979)
(LITA) (1979-1987)
(C6CM7) (1987-2007)
IMO 5119143
Coût 420 000 000 francs français (1962)
(567 619 474,33 euros[1] en 2016)

Le paquebot France (troisième du nom, rebaptisé Norway en 1979, puis Blue Lady en 2006) est un ancien paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaire, où il est mis à l'eau le en présence du président de la République française, le général de Gaulle. Avec ses 314 mètres de long, il est pendant toute sa période d'activité le plus long paquebot (navire à passagers) jamais construit au monde jusqu'au lancement en 2004 du Queen Mary 2, long de 345 m (1 132 ft). Il est ainsi resté pendant 42 ans le plus grand paquebot au monde, un record encore actif aujourd'hui. Symbole du prestige de la France gaullienne, dont la fin de l'exploitation en France fut elle symbolique de la crise des années 1970[2], il fut surnommé le « petit frère du Normandie » par les chantiers de l'Atlantique.

Son port d'attache est Le Havre et il est mis en service en , pour le compte de la Compagnie générale transatlantique (CGT). Luxueusement meublé, le paquebot a été décoré par plusieurs peintres de l'École de Paris, notamment par Louis Vuillermoz[3].

Pendant douze ans, il assure des traversées transatlantiques et quelques croisières autour du monde, jusqu'en . Son désarmement est brutalement décidé avec l'accord du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, pour cause de non-rentabilité, alors qu'il s'était engagé, au cours de sa campagne électorale, à le maintenir en service[4].

Revendu d'abord à l'homme d'affaires saoudien Akram Ojjeh, en 1977, puis à un armateur norvégien en 1979, rebaptisé Norway, il assure alors, après plusieurs transformations, des croisières en mer des Caraïbes. Revendu à un ferrailleur, il est rebaptisé Blue Lady en 2006 et son démantèlement prend fin en 2009 en Inde, sur le chantier d'Alang.

  1. https://www.insee.fr/fr/information/2417794%7csite=insee.fr.
  2. Marc Bergère, "Le paquebot France à quai au Havre, symbole d'une ville et d'un pays en crise ?", XXe siècle, 2004, no. 84
  3. Un tableau de 3 m de long sur 0,50 m de haut pour une chambre luxe Savoie.
  4. Mer et Marine.

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