Friche

Friche urbaine colonisée par le Buddleia de David (rue Jules Noutour, Lille, France).

Une friche est un terrain précédemment exploité (champ, prairie, verger, vigne, jardin...), abandonné par l'Homme et colonisé par une végétation spontanée (espèces héliophiles, rudérales). Cette zone sans occupant humain actif n’est plus cultivée, productive ni même entretenue, mais des activités marginales peuvent s’y étendre si ses parties restent accessibles : pâturage, cueillette, braconnage, chasse ou pêche, etc.

Le défrichage est le désencombrement (provisoire ou définitif) d’une friche amenant, ou non, une mise en culture ou en parc surveillé : suppression des ronces et broussailles, voire coupe de la strate arborée. Le mot défrichement désigne l'activité de suppression de l'état de forêt.

Par analogie, on parle de friche urbaine (propriété laissée à l'abandon) ou de friche industrielle (espace industriel désaffecté).

L’enfrichement est le passage progressif à l'état de friche selon le principe de succession végétale.

Selon l'ancienneté de la friche et son degré de recouvrement, sa hauteur et sa composition floristique changent. Les écologues distinguent donc, selon le type de végétation qui s'y développe :

- la friche herbacée ou herbeuse qui peut être entretenue à l'état ouvert ou semi-ouvert et peut être pâturée,

- la friche arbustive (stade de friche armée où se développent en masse des épineux ou selon, le taux d'embroussaillement par les fourrés, stade de lande ou de fruticée)

- la friche arborée (reboisée naturellement ou artificiellement)[1].

  1. Annik Schnitzler et Jean-Claude Génot, La France des friches. De la ruralité à la féralité, Editions Quae, , p. 88-110

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